L'institut Ispos a mené une enquête afin de définir le nombre d'étudiants réfractaires au fait de se faire vacciner contre la covid-19.
Il y a quelques jours, Emmanuel Macron annonçait l’extension du Pass Sanitaire. Chez les étudiants, seul un léger pourcentage ne souhaite pas se faire vacciner d’après l’institut Ipsos. MCE TV vous dit tout de A à Z !
Une décision radicale
Le 12 juillet dernier, le président de la République annonçait une prise de décision radicale. En plein cœur de la pandémie qui persiste depuis plus d’un an, le chef de l’Etat imposait ainsi l’extension du Pass Sanitaire.
Son but ? Vacciner en masse. Et ce, afin de stopper la progression de la covid-19. Dès le 21 juillet, certaines mesures voyaient déjà le jour.
Musées, cinémas, salles de théâtre et autres lieux de cultes. Tous doivent désormais contrôler les allées et venues des visiteurs de plus de 12 ans.
En août prochain, c’est les bars, les restaurants et les transports qui devront alors suivre le mouvement. Mais ce n’est pas tout ! Le 15 septembre marquera une date butoir pour tous les membres du personnel soignant.
Si, à compter de cette date, ces derniers ne sont pas vaccinés, ils seront alors pénalisés. Et les sanctions sont lourdes. Le risque de perdre son emploi plane même sur la tête des soignants.
Et si les étudiants ne sont pas encore dans l’obligation de passer à l’action, cela ne saurait tarder. Si bien que l’institut Ipsos a voulu mener sa petite enquête.
Et ce, afin de connaître le pourcentage de jeunes qui n’adhérent pas à la décision de l’Exécutif. BFM TV rapporte donc les chiffres.
Au total, plus de 1000 étudiants âgés de 18 à 25 ans ont été interrogés pour obtenir le résultat. Et il semblerait que seulement 17 % soient contre ce projet.
17 % des étudiants seraient contre la vaccination
L’institut Ipsos vient de dévoiler une enquête menée entre le 15 et le 22 juillet sur le net. Cette dernière révèle que la plupart des étudiants ne seraient pas contre le fait de se faire vacciner.
Le Parisien rendait les chiffres publics le samedi 24. 17 % restent réfractaires. Mais ce n’est pas tout ! BFM TV rapporte que 51 % des jeunes ont leur première dose.
30 % ont déjà deux injections. 32 % devraient bientôt les recevoir. 17 % attendent leur rendez-vous. Enfin, 15 % envisagent de passer à l’acte.
« Ça montre qu’une bonne partie de jeunes n’étaient pas anti-vaccins, mais plutôt attentistes. » Voilà ce qu’expliquait Etienne Mercier au Parisien lors de la révélation des chiffres.
« Ils ont fait le pari d’attendre sachant qu’ils sont moins à risque que les autres, et qu’ils ont parfois des doutes sur son efficacité et son possible danger. »
Marie Msika-Razon, quant à elle, indiquait en duplex sur BFM TV : « Les gens qui viennent maintenant sont plutôt des gens qui ne se sentaient jusqu’ici pas très concernés (…) et qui, avec les nouvelles mesures, se rendent compte d’un impact important sur leur vie. »
En effet, les étudiants semblent vouloir se faire vacciner pour pouvoir retrouver une vie normale. Pourtant, le manque de recul sur le vaccin de la covid-19 ne cesse de repousser les populations.
Le directeur du pôle « opinion et santé » de l’institut Ipsos dit même : « Cela veut dire qu’avec des explications, cette population peut basculer. Plus le temps va passer, plus ils seront rassurés et cela jouera en faveur de la vaccination, à condition bien sûr qu’il n’y ait pas de scandale sanitaire lié aux vaccins. » Affaire à suivre donc…
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