Campus
Partager sur

Etudiant: l’auto-stage au secours des jeunes entrepreneurs ?

Etudiant: l’auto-stage sauve les jeunes entrepreneurs ?

Pas si facile de trouver un stage ces temps-ci lorsqu'on est étudiant. Pour pallier cela, le gouvernement lance donc l'auto-stage...

A-t-on enfin une alternative de taille aux stages classiques ? En effet, le gouvernement vient de lancer un nouveau dispositif. Il s’agit de l’auto-stage. Un moyen pour tout étudiant de trouver une issue favorable face à cette difficulté à trouver une entreprise. MCE TV vous dit tout de A à Z.

L’État met les bouchées doubles face à la crise des stages

Trouver un stage n’a rien d’une mince affaire en somme. Ainsi, les étudiants peinent à trouver une entreprise qui accepte de les prendre, y compris en observation.

Force est de constater que la Covid-19 n’a pas aidé à cela, loin de là. Les jeunes peinent donc à décrocher leur précieux sésame…

On estime à 22% la baisse des offres de stage dans le privé, comme le rappellent nos confrères du Monde. Un bien triste constat.

Pour pallier cela, l’exécutif a donc mis quelque chose en place. Un système permettant de trouver un stage, sans forcément avoir d’entreprise.

Cela paraît incongru de prime abord. Cependant, l’État entend bien mettre en place ce qu’il appelle l’auto-stage. Qu’est-ce donc ?

Il s’agit donc d’un tout nouveau genre de contrat. Autrement dit, « l’accueil par lui-même d’un étudiant entrepreneur ». Comment cela se goupille ?

La circulaire dispose que « la convention de stage comportera alors comme organisme d’accueil l’entreprise de l’étudiant entrepreneur ». Soit.

Cela facilite donc toutes les recherches de stage en somme. Mais est-ce là une bonne ou une fausse bonne idée ? Pas si facile d’avoir un avis clair dessus.

Comment se décompose donc ce fameux auto-stage que l’État semble vouloir mettre en place ? On vous dit tout sur ce process.

Etudiant: l’auto-stage sauve les jeunes entrepreneurs ?
Etudiant: l’auto-stage sauve les jeunes entrepreneurs ?

Étudiant: l’auto-stage est-elle une bonne alternative ?

Tout étudiant voulant passer en auto-stage aura donc droit à un cadre légal. Ce qui lui permettra d’être gratifié sur la base d’un plafond légal.

Au lieu d’effectuer un stage, le concerné aura donc le statut d’étudiant entrepreneur. Un statut créé en 2014, dans une certaine limite.

En effet, cela permettait surtout de développer certains projets d’accompagnement. Notamment avec les pôle étudiants pour l’innovation.

Aussi, l’auto-stage couvrira le concerné en cas d’accident par exemple. Et celui-ci aura une gratification selon le barème légal.

Un « salaire » que l’étudiant lui-même devra se reverser, selon la convention, si celle-ci dépasse les 2 mois.

Autant vous dire que cela permettra à certains de ne pas rester sans rien. Bien que ces modalités semblent un peu floues.

C’est aussi un système qui permet aux jeunes entrepreneurs de ne pas être freinés par leurs stages. D’autant plus en temps de crise.

Un système salué par certaines écoles. D’autres écoles, en revanche, ne semblent pas vraiment convaincues.

Polytechnique est plutôt convaincue par le système de stages en distanciel. Un système qui semblerait suffisamment porter ses fruits.

Idem pour HEC, qui ne compte aucune demande de ce type parmi ses effectifs. Cela répond pourtant à certains projets pro.

Comme quoi le concept de l’auto-stage ne séduit pas tout le monde. La crise des stages aurait-elle encore la vie dure ? Affaire à suivre…

Afficher +