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Etats-Unis : une agression sexuelle étouffée dans une université du Texas

Etats-Unis : une agression sexuelle étouffée dans une université du Texas

Un nouveau scandale d’agression sexuelle a éclaté au Texas, une université est accusée d’avoir voulu étouffer une histoire d’agression sur le campus.

Au mois de juin 2016, aux Etats-Unis, une vague d’indignation avait été déclenchée après une condamnation pour viol dans l’affaire Brock Turner. L’accusé avait été condamné à seulement six mois de prison, dont trois fermes pour viol sur une étudiante à l’ université de Stanford, alors que le procureur requérait six ans de réclusion. Cette fois ci, c’est encore un nouveau scandale sexuel dans une université américaine.

L’université Baylor, au Texas est touchée par plusieurs scandales d’agressions sexuelles

L’ université texane à Waco est accusée d’avoir voulu étouffer plusieurs affaires d’agressions sexuelles, où des joueurs de son club de football feraient partis des auteurs. L’agence Associated Press a révélé les faits le 31 juillet 2016, et affirmait que les responsables administratifs de l’université en question avaient essayé à plusieurs reprises de faire pression sur les victimes et de les contraindre au silence, pour garder une bonne image.

Nos confrères du Monde ont repris le récit de l’agence Associated Press « huit anciennes étudiantes de Baylor ont engagé des poursuites contre l’université, faisant état d’agressions sexuelles, dont la plus ancienne remonte à 2005. Elles affirment que leurs plaintes ont été ignorées ou qu’on a tenté de les dissuader de poursuivre les coupables ». Cependant, la loi fédérale incombe toutes les universités à mener elle-même une enquête sur tous les faits de violence et de harcèlement sexuel rapportés, qu’ils aient été commis sur le campus, ou en dehors lorsque ses étudiants sont concernés.

Les universités sont devenues menaçantes

Un des avocats des victimes est entré en contact avec l’agence Associated press, et a expliqué que d’après ses clientes « On a dit à certaines que si elles déposaient un procès-verbal de viol, leurs parents seraient informés de tous les détails concernant l’endroit où elles se trouvaient et ce qu’elles y faisaient », propos recueillis par nos confrères du Monde.

En outre, l’ université menaçait les victimes de révéler aux parents les détails des agressions, et que les victimes fréquentaient des lieux de débit de boissons. Par ailleurs, certaines ont été sanctionnées pour ne pas avoir respecter le règlement en matière de consommation d’alcool et des relations sexuelles. L’une des victimes a même été condamnée par l’ université à des travaux d’intérêt général. L’ université Baylor est connue pour être très conservatrice, et pour cause : le fait de danser sur le campus était interdit jusqu’en 1996, les relations homosexuelles étaient encore sanctionnées l’année dernière en 2015, de même pour les relations sexuelles hors mariage.

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