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Emploi : différence de salaires entre hommes et femmes dès la sortie des grandes écoles

Emploi : différence de salaires entre hommes et femmes dès la sortie des grandes écoles

Deux études sur l'emploi, menées séparément, ont toutes les deux concluent qu’à la sortie des grandes écoles, les inégalités hommes-femmes en termes persistent.

On pourrait penser qu’à la sortie de grande école, vous pouvez prétendre à un certain type d’ emploi, de salaire, de statut, ou de contrat… Sauf si vous êtes une femme. Car même en sortant d’une grande école, les inégalités face aux hommes persistent. C’est ce qu’ont révélé deux études : l’une menée par Sciences Po Paris, et l’autre par la Conférence des grandes écoles (CGE).

Les grandes écoles : une sécurité de l’emploi mais n’assurent pas l’égalité des sexes

La Conférence des grandes écoles (CGE) est une institution qui regroupe pas moins de 173 établissements d’enseignement supérieur. L’institution est fière de son taux d’insertion des diplômés au premier emploi. Cependant, ce taux d’insertion n’entravent pas pour autant la persistance des inégalités hommes-femmes. Par ailleurs, la Conférence des grandes écoles avouait en 2013 que suite à une étude sur l’insertion, à diplôme équivalent, les femmes ont plus de difficultés que les camarades masculins à trouver un premier emploi. Il y a une réelle différence entre les hommes et les femmes donc.

Nos confrères du Monde ont repris les chiffres de la CGE, et montrent qu’en 2014, 91 % les ingénieurs de sexe masculins étaient 91% à obtenir un statut de cadre, alors que les femmes n’étaient que 82 %. En ce qui concerne les managers, 81 % des hommes obtiennent ce type de statut, contre 74% des femmes, alors qu’ils sortent des mêmes écoles.

Emploi : « Tous les indicateurs sont moins favorables aux femmes »

La Conférence des grandes écoles affirment que les inégalités perdurent en 2016, et à tous niveaux pour les femmes. En termes de salaire, de type de contrat, de taux d’emploi, de statut… « Tous les indicateurs sont moins favorables aux femmes » selon la CGE, propos repris par nos confrères du Monde. Les écarts sont relativement importants. Par exemple, en France, une femme gagnera 1 800 euros brut/an de moins que son homologue masculin, pour le même travail, et à diplôme égal. Pire encore, la différence est plus marquée avec le temps : avec un an d’expérience professionnelle dans l’entreprise, la différence s’établit à 2500 euros, puis à 3000 euros après deux ans.

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