Le service militaire adapté a vu le jour en 1961. Cette initiative attire chaque année près de 6000 jeunes motivés, notamment en Outre-Mer.
Le SMA, véritable atout de réussite chez les jeunes ? Le service militaire adapté attire chaque année des milliers de jeunes. Il s’agit d’un service d’insertion sociale et pro qui concerne les personnes âgées de 16 à 25 ans. Un projet qui souffle cette année sa 60e bougie. Et cela ne semble pas près de décroître en somme. MCE TV vous dit tout de A à Z.
Chaque année, ce ne sont pas moins de 6000 jeunes qui postulent au SMA. Ce service militaire adapté réunit à la fois formation, insertion, inclusion dans une volonté d’équilibre social.
Depuis 1961, ce ne sont pas moins de 120 000 jeunes qui ont choisi de se faire accompagner par le SMA et ses partenaires. Ces effectifs ont alors pu se construire un tout autre avenir.
Ces volontaires ont donc suivi un encadrement militaire et sur mesure, adapté à leurs projets pro. Tout cela en restant en adéquation avec les besoins du territoire.
Aussi, ce suivi réunit les jeunes sous une même banderole. Le tout en mettant en avant 3 piliers de base. Piliers que sont le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-devenir.
Quoi qu’il en soit, force est de constater que ce service militaire intéresse toujours autant. Notamment en Outre-mer. On vous en dit plus sur ce plan d’insertion pro.
Les jeunes ultramarins sont les premiers concernés par le service militaire adapté
Le SMA est avant tout un service basé sur le volontariat. Il se présente aussi comme un moyen de s’insérer sur la voie professionnelle, surtout chez les jeunes ultramarins de 16 à 25 ans.
Il faut dire que dans ces zones, un bon nombre d’entre eux se sentent isolés du marché de l’emploi. C’est notamment le cas en Polynésie , où ce service s’est installé en 1989.
Le but est donc avant tout de favoriser l’insertion professionnelle via un suivi adapté à tout un chacun. Autant vous dire que les profils sont très divers, tout comme les projets des uns et des autres.
Depuis sa création, le SMA tend à donner une vision paritaire et représentative des DROM. C’est pour cette raison que les femmes sont de plus en plus nombreuses à intégrer cette formation.
En 2019, on estimait à 30% la part de femmes chez ces volontaires. Aussi, 40% des effectifs sont identifiés comme illettrés de niveau 1 et 2. Cette initiative représente donc pour eux une seconde chance.
La pédagogie adaptée privilégie l’expérience de vie, plutôt que les procédures. C’est donc l’une des raisons pour lesquelles les jeunes des DROM s’y intéressent chaque année.
Cela permet aussi de donner une tout autre vision des territoires d’Outre-mer. Par ailleurs, c’est un mode d’insertion unique, qui donne lieu à des initiatives humaines et sociales.
Cette année, ces jeunes se sont par ailleurs illustrés sur des opérations de lutte anti-Covid. Ce n’est bien sûr que l’une des nombreuses actions qu’ils mènent à travers le SMA.