C'est un constat alarmant. A la rentrée septembre, les capacités d'accueil en 1ère année de campus d'orthophonie vont diminuer.
Les capacités d’accueil en première année d’études d’orthophonie vont diminuer à la rentrée septembre 2021. Un terrible constat pour les étudiants. Ils s’apprêtent à emprunter cette voie sur un campus. MCE TV vous en dit plus.
Moins d’étudiants en orthophonie à la rentée septembre
Ils ont fait leurs vœux sur parcousup, mais ils n’ont pas été choisis. En France, les 4.200 étudiants en orthophonie ne font pas le poids face aux autres étudiants en santé. Eh oui.
La Fédération nationale des étudiants en orthophonie (FNEO) a fait ce constat alarmant. Dans un arrêté mis en ligne le 25 juin dernier. Ainsi, il y a 48 places en moins par rapport à la rentrée 2020. Rien que ça.
Cette baisse de 5% est donc considérable. Sur un campus classique, on estime qu’il y a environ 912 places en première année d’orthophonie. Rien que ça.
Ce chiffre qui a été rendu officiel est donc très surprenant. Mais alors, qu’est-ce qui peut bien expliquer cette baisse du nombre d’étudiants en orthophonie ? MCE TV vous en dit plus.
Pour le moment, cette diminution du nombre de places reste incompréhensible pour la FNEO. « Si on peut augmenter les places pour une année, on peut le faire sur la durée. Non ? J’imagine. », a déclaré Anna Prual. Présidente de l’association.
À la rentrée 2020, les capacités d’accueil sur les campus en orthophonie étaient de 912 places. Rien que ça. Un chiffre qui était censé croître en 2021.
Elles avaient finalement été revues à la hausse. Avec l’explosion du nombre de bacheliers l’été dernier. Ainsi, 960 places ont été ouvertes en 2020–2021. Sur les campus de France.
Moins de places en orthophonie pour la rentrée septembre
Comme le précise l’arrêté du 25 juin 2021, « le nombre d’étudiants à admettre en première année d’études préparatoires au certificat de capacité d’orthophoniste pour l’année universitaire 2021–2022 est fixé à 912. Pas un de plus. ». Et ce n’est pas tout.
« On est souvent qu’une trentaine au milieu de milliers d’étudiants en médecine. On est trop peu. Pas assez entendus. Pas assez considérés. », a tenu à préciser Anna Prual.
Cette dernière insiste sur la reconnaissance de ces études. « On n’a donc pas de reconnaissance. Pas de financement non plus. C’est grave. », a-t-elle donc ajouté, indignée.
D’après la FNEO, les différents campus d’orthophonie ne sont donc pas toujours en faveur d’une augmentation du nombre d’étudiants. La raison est avant tout financière. Eh oui.
« Certains établissements ont accueilli plus d’étudiants cette année. Mais sans qu’il y ait de financement supplémentaire. Or, le ministère de l’Enseignement supérieur nous confirme donc avoir versé cet argent aux universités. On le sait. », apprend-on sur le site de l’Étudiant.
C’est donc aux Universités de « répartir les sommes, car notre formation dépend donc d’elles. C’est comme ça. », a ajouté la spécialiste.
Le manque de moyens financiers pourrait donc avoir de lourdes conséquences sur les conditions d’enseignement à la rentrée prochaine. Et cela pourrait se répercuter sur les frais de scolarité.
En France, les études de médecine sont donc gratuites. Mais la mise à disposition des locaux, le prêt de matériel. Et les livres sont donc à la charge de l’étudiant. Eh oui.
Toujours selon la FNEO, à la rentrée dernière, les premières années auraient donc dépensé en moyenne 2.838 euros pour payer les frais d’inscription. Rien que ça. Rappelons que ces derniers varient donc d’un campus à l’autre.
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