Dans la journee du jeudi 3 mai, les universités de Strasbourg et Nancy ont été débloquées par les forces de l'ordre. Les examens devraient avoir lieu.
Cela fait maintenant plusieurs mois que beaucoup d’Universités françaises sont bloquées. Les étudiants en grêve protestent contre la loi ORE. Pour cela ils bloquent et occupent les facs.
A l’Université de Strasbourg, la police évacue une centaine d’étudiants
La mobilisation se poursuit à l’Université de Strasbourg. Jeudi 3 mai, les forces de l’ordre ont évacué un bâtiment de l’université. Une centaine d’étudiants opposés à la réforme de la sélection à l’Université voulaient l’occuper pour la nuit.
Le département de la sécurité publique du Bas-Rhin a communiqué. l’évacuation de la fac s’est déroulée « sans heurts, sans blessés, sans dégâts ». La présidence de l’Université a sollicité Les CRS pour déloger environ 100 étudiants qui voulaient occuper un bâtiment. Selon le président de l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges) il y aurait environ 700 étudiants qui n’auraient pas pu passer leurs examens.
Le président de l’Université de Strasbourg, Michel Deneken, a aussi indiqué le 2 mai sur franceinfo: « les examens auront lieu coûte que coûte ». Certaines épreuves pourront avoir lieu organisés « dans des lieux qui ne sont pas forcément universitaires et qui pourront donc mis sous protection policière ».
Mais Un communiqué de plusieurs syndicats d’enseignants accuse la présidence de l’université d’opérer un « tri » des étudiants à l’entrée du campus par des vigiles d’entreprises privées. Les étudiants ont été empêchés d’y entrer pour leur potentiel soutien au blocage.
A l’Université de Nancy, les examens ont eu lieu
La police est aussi intervenue ce jeudi sur le campus de la fac de lettres de Nancy. A nouveau face au blocage d’étudiants opposés à la réforme sur la sélection à l’université. Les examens n’ont pas eu lieu à la suite du mouvement de protestation qui dure depuis près de deux mois.
Pierre Mutzenhardt, le président de l’Université de Lorraine a déclaré dans un communiqué que « Des vigiles avaient été mandatés pour garantir l’accès aux examens et la sécurité des locaux. Les examens de la matinée ont pu se dérouler sans perturbation ».
De plus, les étudiants ont aussi dénoncé « des violences policières ». Ils ont ainsi manifesté devant le commissariat central de la ville après l’interpellation de quatre d’entre eux dans l’Université.
On ne sais pas encore comment vont se dérouler les examens dans toutes les Universités. Mais elles peuvent avoir recours à d’autres modalités d’évaluation.