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Campus: les étudiants en médecine très énervés contre la réforme !

Campus: les étudiants en médecine très énervés contre la réforme !

La nouvelle réforme des études de santé ne fait apparemment pas l'unanimité auprès des étudiants qui semblent très en colère.

Suite à la nouvelle réforme des études de santé, les étudiants sont très en colère. MCE TV vous explique tout de A à Z !

Quelle est cette réforme ?

À l’origine, l’idée d’une réforme des études de santé semblait bonne. Le but était de diversifier le profil des étudiants. Pour se faire, le parcours classique a donc été remplacé par deux nouvelles filières. Tiens, tiens !

D’un côté, il y a donc le parcours accès santé spécifique (Pass), avec une majeure santé. De l’autre, il y a la licence à accès santé (Las), avec une mineure santé. La mineure santé peut-être aussi bien de la biologie, que de l’histoire ou du droit. Grâce à cette dernière filière, les étudiants auront une porte de sortie en cas d’échec. Pourquoi pas !

Mais comme si cela ne suffisait pas, la décision en termes de nombre de places en 2ᵉ année tombera désormais entre les mains des Agences régionales de santé (ARS).

À cela vient s’ajouter que tout redoublement de la première année (Pass ou Las) sera désormais rendu impossible. Sauf cas exceptionnel, bien sûr. Aïe, aïe, aïe ! Cela fait beaucoup de changement pour nos étudiants en médecine.

En effet, ces derniers se montre très mécontents depuis plusieurs semaines. Et cela paraît justifié ! MCE TV vous en dit plus.

Campus: les étudiants en médecine très énervés contre la réforme !
Campus: les étudiants en médecine très énervés contre la réforme !

Les étudiants sont en colère

Tout d’abord, les étudiants se plaignent de la licence à accès santé (Las), avec une mineure santé. En effet, ces derniers racontent que leur matière optionnelle peuvent leur prendre plus de travail et de temps que le reste du programme.

Il s’agirait donc d’un cadeau empoisonné. Plutôt que leur donner une seconde chance, ce système pourrait carrément les éliminer d’entrer de jeux, lors du concours.

Les étudiants s’inquiètent également du taux de réussite, suite à la suppression du numerus clausus. » L’ancien système laissait sur le carreau 80% à 90% des étudiants et le nouveau système conserve ce gros taux d’échec, sauf que la grande différence, c’est qu’eux ne pourront plus redoubler. », a confié Hélène Michel, une membre du collectif national Pass/L.AS, à Franceinfo.

Quant au ministère, il assure que le taux de réussite va bel et bien augmenter grâce à la création de 2 000 places. « Les facs de médecine, dentaire, pharmacie et sage-femme accueilleront près de 2.000 étudiants supplémentaires l’an prochain, et le nombre de places ne baissera pas d’ici à cinq ans (…) soit une hausse de 14,3%. C’est une augmentation historique« , rapportait l’AFP, au mois de mars.

Pour rappel, le quota national avait été fixé l’an dernier à 14.987 étudiants admis en 2ᵉ année de médecine (9.361), pharmacie (3.265), dentaire (1.322) et sage-femme (1.039). La jauge devrait donc aller jusqu’au 17.000, cette année.

Et vous, que pensez-vous de cette toute nouvelle réforme concernant les études de santé ? Comprenez-vous la réaction des étudiants ? Affaire à suivre !

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