Des étudiants en journalisme s'en prennent à Canal+ ! 200 d'entre eux veulent boycotter les bourses de la chaîne pour protester...
Pierre Ménès a-t-il donc encore un peu plus terni l’image de Canal+ ? Alors que les affaires de Sébastien Thoen et Stéphane Guy ont causé des scandales, les derniers scandales autour de Pierre Ménès mettent les étudiants en colère !
Car parmi les chances qui s’offrent aux jeunes journalistes, des bourses permettent d’intégrer des rédactions. Les écoles « reconnues par la profession » envoient ainsi des jeunes participer à ces bourses. Mais certains s’énervent !
En effet, depuis la sortie du documentaire de Marie Portolano, Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, la colère gronde. Alors que les scènes avec Pierre Ménès ont sauté au montage, TPMP a choisi de les diffuser. Et les étudiants s’offusquent.
Ils voient ainsi deux raisons à leur colère. D’abord, la peur d’arriver dans un milieu où être une femme peut encore constituer un problème. Ensuite, la politique de Canal+ qui semble ainsi capable de virer Stéphane Guy pour quelques mots à l’égard d’un collègue…
Mais pas Pierre Ménès. Alors que le chroniqueur du CFC a lancé des phrases très mal passées auprès du public. « L’impunité doit cesser », scandent alors des étudiants dans une pétition lancée il y a à peine une journée.
Depuis, plus de 200 jeunes ont signé. L’objectif : « cesser de coopérer avec la chaîne tant que cette dernière ne prend pas les mesures qui s’imposent » . En clair, plus de candidat tant que Canal+ ne sanctionne pas Pierre Ménès.
Les étudiants s’en prennent à Canal+
Ces jeunes futurs journalistes décident donc de s’en prendre à la chaîne. Ils osent ainsi faire une croix sur une boîte où ils auraient pu trouver du travail. « L’impunité doit cesser, et les rédactions dans lesquelles nous allons travailler doivent à tout prix évoluer. »
Avec Canal+, mais aussi C8, CNews ou Non Stop People, le groupe prend pas mal de jeunes en stage, voire en piges. Mais les étudiants, qu’ils viennent de Science Po, de l’ESJ Lille, du Celsa ou d’ailleurs, décident de s’opposer.
Un combat très dur à mener. Mais surtout très osé. Car il s’agit d’une fronde contre un média pas réputé pour oublier ceux qui s’en sont pris à lui. Il faut ainsi se souvenir de la grève chez iTélé, en 2016, qui avait entraîné une grande vague de départs.
200 étudiants ont donc décidé de franchir le pas. Et aussi de réclamer de meilleures conditions pour leur futur métier. Reste aussi à voir si les écoles, « qui travaillent en collaboration avec Canal+ », oseront se dresser face à l’entreprise.
Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, continue donc de faire des vagues. Malgré les « excuses » de Pierre Ménès dans TPMP, le manque de sanction ne passe pas… Pas sûr, pour autant, que Canal+ ose sanctionner son chroniqueur numéro 1.
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