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Campus: ces étudiantes militantes qui se bougent pour leurs droits !

Véritables porte paroles pour les étudiantes, ces militantes font tout pour faire valoir leurs droits, dans tous domaines confondus...

Bon nombre de femmes font valoir leurs droits, y compris chez les étudiantes. Il faut dire que leurs chevaux de bataille sont légion. Qu’il s’agisse de violences faites aux femmes, de sexisme ou de sévices sexuelles, ces militantes militent donc avec force et banderoles. D’autant plus le jour de la journée des droits des femmes. MCE TV vous dit tout de A à Z.

Ce lundi 8 mars marque la journée mondiale des droits des femmes. Une journée qui remplace la fameuse « journée de la femme », qui reste un non sens sur le plan sociétal.

Eh oui, ce simple terme bien galvaudé étrique la parole des femmes et minimise les véritables problématiques. Un constat qui ne plaît pas à l’ensemble de la communauté féministe.

Parmi les militant.e.s des droits des femmes figurent aussi des étudiantes, qui mènent de nombreuses actions sur leurs campus respectifs pour sensibiliser à cela.

Grâce aux réseaux sociaux, ces dernières réussissent à faire entendre leur voix. Une manière de se faire entendre mais surtout de faire valoir ses droits.

Elles sont donc étudiantes mais n’hésitent pas non plus à mettre en lumière les violences sexuelles, la précarité menstruelle et bien d’autres combats pour les droits des femmes dans le monde.

Campus: ces étudiantes militantes qui se bougent pour leurs droits !
Campus: ces étudiantes militantes qui se bougent pour leurs droits !

Les étudiantes mènent une bataille pour faire valoir leurs droits

Depuis l’arrivée du hashtag #SciencesPorcs en début d’année, la co présidente d’Arc-en-Ci.Elles reçoit beaucoup de messages. Elle, qui doit valider sa 4e année à la fac.

Il faut dire que ce simple mot-clef sur les réseaux sociaux s’est répandu telle une traînée de poudres. Cela étant, la parole des victimes ne devait plus rester sous silence.

Ni une ni deux, elle se met sur le devant de la scène comme elle le raconte à Terra Femina. « Pour moi, le militantisme est une évidence », déclare-t-elle. « C’est ma raison de vivre, ça me prend aux tripes ».

À l’heure où l’on dénote 10% d’agressions sexuelles de plus à la fac, il n’était pas étonnant qu’elle, tout comme d’autres étudiantes, veuillent briser l’omerta. Et c’est réussi.

Bien sûr, les militantes ont encore du boulot avant de faire valoir tous leurs droits. D’autant plus lorsque la police nationale partage un tweet polémique qui culpabilise les victimes de revenge porn.

De son côté, le collectif Clitoliste cherche à tordre le cou à la culture du viol, et plus globalement aux violences sexuelles et sexistes. Une cause louable et d’utilité publique.

« Nous sommes dans une école à majorité masculine », indique alors le collectif basé à l’IMT Mines à Alès. « Et parfois, le sexisme se retrouve même pendant les cours, avec des remarques […] de certains intervenants ».

Un constat plutôt alarmant qui nécessite une réelle prise de conscience. Fort heureusement, la parole se libère via de nombreux comptes sur les réseaux sociaux.

Parmi ces comptes, « dis bonjour sale pute », @pépitesexiste, ou encore @myartnotmyass.  Mais aussi, des hashtags comme le mythique #Balancetonporc.

Autre combat, et non des moindres en somme, la précarité menstruelle. Face aux coûts parfois onéreux de celles-ci, Primerose, projet basé à la Rochelle, distribue des serviettes en libre service.

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