À cause de la pandémie, Jean-Michel Blanquer pourrait opter pour de nouvelles modalités pour la validation du bac en 2022. Son choix divise.
Rien ne va plus au sein du corps enseignant. En 2022 pour la validation du bac, le contrôle contenu pourrait encore être mis à l’honneur par Jean-Michel Blanquer. Une option que redoutent beaucoup de professeurs. Mais aussi de nombreux parents d’élèves. MCE TV vous dévoile tout de A à Z.
Le bac mis à mal pour la crise sanitaire
Ces derniers mois n’ont pas été des plus faciles pour des milliers d’étudiants. Mais aussi pour leurs profs !
Depuis deux ans, les inquiétudes tournent autour de l’organisation et la passation du bac. En 2020 se voulant juste, Jean-Michel Blanquer a opté pour le contrôle contenu pour valider l’examen.
Pas facile d’être dans les starting-blocks après avoir vécu près de 2 mois confinés. Cette année pour équilibrer la balance, le ministre de l’Éducation Nationale a donc coupé la poire en deux.
Cette fois-ci, les élèves ont seulement passé la philo et le grand Oral en présentiel. Une bonne nouvelle en somme !
Et ce n’est pas tout. Pour la philo, la meilleure note entre celle du contrôle contenu et celle de l’épreuve a été conservée par les candidats. Sans surprise, certains enseignants ont vu rouge craignant quant à la « valeur » du bac.
Soyez sûr.e.s, une grande partie des candidats a voulu se démarquer avec le grand Oral. « Si on a créé cet exercice, c’est précisément parce que cette compétence est fondamentale… Savoir argumenter, savoir écouter, être capable de parler tout simplement », a confié Jean-Michel Blancher sur « France 2 » le 5 mai dernier.
Pour autant, le ministre a assuré vouloir « une bienveillance vraiment réelle vis-à-vis des élèves. C’est-à-dire leur permettre de passer un baccalauréat qui a sa pleine valeur. Et de leur permettre de s’entraîner à ce qui va les faire réussir plus tard ».
Les familles et les profs sont dans l’inquiétude pour 2022
Une façon originale pour décrocher son bac. De plus, les élèves doivent aussi s’expliquer quant à leur projet pro.
En attendant les résultats de l’examen prévues pour le 6 juillet prochain Jean-Michel Blanquer pense déjà à l’après ! En tout cas, l’édition 2022 semble diviser le corps enseignant.
Pour l’examen, des matières comme les langues vivantes ou même l’histoire-géo pourraient sauter ! Allez hop, à la trappe pour le bac.
Le français ou même la philo pourraient uniquement être évalués le jour des épreuves ! Des options facultatives devraient aussi avoir un meilleur coefficient.
Jean-Michel Blanquer voudrait aussi une valorisation des notes et appréciations sur les bulletins scolaires. Leur valeur pour le bac passerait donc de 10 à 40% quant à la note finale. Ce n’est pas rien !
Si les lycéens se frottent les mains, les parents et les enseignants s’interrogent. « On l’a vu cette année où il y a avait déjà un peu plus de contrôle continu à cause de la crise sanitaire », a déploré Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire.
Mais aussi : « Il y a des collègues qui nous ont dit avoir reçu des pressions de la part des élèves qui disent que cette note-là comptent pour leur avenir. Donc ils veulent pouvoir refaire un autre devoir et ça… Ça dénature vraiment notre relation avec eux ».
Toutes ces idées pour le bac du ministère seront analysées par les organisations syndicales dans le cadre d’un Conseil supérieur de l’éducation (CSE) le 8 juillet prochain. Rien n’est encore acté. Affaire à suivre donc…
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