L'année 2021 perturbe fortement le calendrier du bac. Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation pourrait prévoir des aménagements...
Il y a peu, les élèves de Terminale ont fait part de leur grogne concernant les modalités d’examen du bac. Il faut dire que l’année 2021 ne rend pas les choses aisées. Ainsi, certains appellent à ce que Blanquer réaménage les épreuves. Chose qui ne fait pourtant pas l’unanimité au sein de l’exécutif… MCE TV vous dit tout de A à Z.
Les épreuves du baccalauréat divisent
Le bac n’aura jamais subi autant de remaniements, somme toute… En effet, avec la Covid-19, les modalités d’examens s’en voient plus que chamboulées.
Chose à laquelle l’on avait déjà affaire l’an dernier, au début de la pandémie. Cette année, les choses vont de mal en pis et certains demandent la suppression d’une épreuve clef.
Pour cause, ceux-ci estiment qu’ils n’ont pas eu assez de préparation pour y faire face. Il s’agit bien entendu de l’épreuve du grand oral, qui divise la Toile et le corps lycéen.
Autre chose mis sur le tapis : les modalités de passage de l’épreuve de philo. Pourtant, ce sont bien ces deux épreuves que l’exécutif veut que les lycéens bachotent cette année 2021…
De leur côté, les lycéens, portés par les syndicats comme l’UNL appellent au boycott et au blocus. De son côté, Blanquer semble s’ouvrir petit à petit à des « aménagements » quant aux épreuves…
Bac 2021: Blanquer reste « ouvert sur les aménagements »
Cité par Europe 1, Jean-Michel Blanquer aurait donc dit rester « ouvert sur les aménagements possibles », quant aux modalités d’examen du bac 2021. Une bonne nouvelle en somme… Pas si sûr.
Le ministre a précisé qu’il tenait « quand même à ce qu’on ne passe pas au contrôle continu intégral ». Chose que le syndicat de l’UNL souhaitait, au même titre que la majorité du corps étudiant.
De son côté, l’État estime avoir déjà fait le maximum à ce propos. « Déjà, on a passé des matières d’examen terminal en contrôle continu », assure-t-il.
Il s’agit par exemple de l’épreuve de spécialité, mais pas que. En effet, plusieurs d’entre elles auraient dû être passées lors d’épreuves « sur table » en mars dernier.
Cela étant, ces petites mesures prises par le bout de la lorgnette ne suffisent pas. Les lycéens appellent donc à de vraies mesures qui prennent en compte l’état actuel de la situation.
De son côté dans ce ping-pong verbal, Blanquer assure ne pas vouloir « piéger les élèves ». Il assure qu’il rencontrera les syndicats pour écouter leurs doléances.
« J’ai souvent dit que l’on passait le [bac]non pas pour le bac lui-même, mais pour ce qu’il va permettre de réussir », a dit le ministre.
Celui-ci estime qu’il permettra « d’entraîner les élèves à des choses positives ». Comme « bien écrire » grâce à la philo et « être capable de s’exprimer à l’oral » via le grand oral… Pas sûr que tous partagent son avis. Affaire à suivre…
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