Campus
Partager sur

Bac 2020: comment les universités vont gérer la hausse des effectifs ?

Bac 2020: comment les universités vont gérer la hausse des effectifs ?

Depuis le taux impressionant de réussite pour le bac 2020, les universités se demandent comment elles vont gérer tous les étudiants !

Cette année, 91.5% des étudiants ont réussi le bac 2020 soit 658 000 lycéens avant les rattrapages. Tous les bacheliers ne vont pas se rendre dans l’enseignement supérieur. Mais les universités vont devoir gérer la hausse des effectifs.

Jean Chambaz, président de Sorbonne université a donné des infos après la réussite du bac 2020. Et ce lors d’une conférence de presse le jeudi 9 juillet. Il a confié : « Notre plan de rentrée est évalué à 3 millions. Dont 1 million pour le kit d’accueil numérique« .

Le doyen de la faculté de médecine, Bruno Riou a ajouté : « Le ministère a dû anticiper la sortie de crise. Et ces résultats exceptionnels au bac 2020 ne sont pas une surprise. J’espère que les universités en surcharges, comme la Sorbonne, feront partie de ce plan« .

Le ministère de l’Enseignement supérieur a révélé, quant à lui : « Dans le cadre du plan Etudiants, nous donnons déjà des moyens aux universités. Dans le but d’ouvrir des places en licence. Le nombre de bacheliers augmente toutes les années. Ce n’est pas nouveau ».

Bac 2020: comment les universités vont gérer la hausse des effectifs ?
Bac 2020: comment les universités vont gérer la hausse des effectifs ? 1

Les universités ont du mal à s’organiser

Gilles Roussel a aussi affirmé de son côté : « Une vraie réflexion doit être menée suite au bac 2020. Plutôt que d’être en réaction chaque année. Nous arrivons aussi à une limite dans nos universités ».

Il a aussi révélé : « C’est donc une question globale. Et à tous les niveaux d’études. Et dans tous les lieux d’enseignement supérieur. (…) Nous n’avons plus de places dans nos locaux. Et nous manquons de gens« .

L’université de Strasbourg a aussi ajouté : « Nous avons des places dispo dans un certain nombre de formations en sciences sociales. En histoire de l’art. Et en linguistique ».

Elle a aussi expliqué : « Nous demandons aux bacheliers de ne pas se ruer vers les formations déjà saturées,. Comme psycho, STAPS ou droit. Mais de regarder là où il y a des places« .

Sabine Chapain, vice présidente Formation de l’université de Lorraine a confié : « Le soucis n’est pas si important que cela en Lorraine. Le nombre de bacheliers généraux en plus est faible. Et il reste encore des places dans quelques licences. Comme en sciences ».

Afficher +