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Bac 2017: les huit fails qui ont pourri l’examen de la génération 99

Bac 2017: les huit fails qui ont pourri l'examen de la génération 99

Le Bac 2017 a été un enchaînement de boulettes et de fails dans l'organisation. Petit retour sur ce qui a perturbé l'examen.

Il y a une chose qui est revenue fréquemment sur Twitter et dans la bouche des lycées qui passaient le Bac 2017. La génération 99 n’est pas vernie par les sujets et le déroulé des épreuves du Bac 2017. On note déjà par la canicule qui a rendu encore plus difficile les épreuves de cette année. Mais il ne faut pas oublier tous les couacs qui se sont enchaînés lors de l’organisation.

La première erreur fut celle de la divulgation des 20 énoncés de l’épreuve expérimentale de physique-chimie. Mais ce n’était que le début des ennuis. En effet, il faut aussi compter l’erreur de l’épreuve de LV2 Chinois. Une erreur qui a été repérée par les élèves durant le déroulé de l’examen…

Des sujets de secours et des couacs imprévus qui s’enchaînent

Mais ce n’est pas tout. En effet, l’épreuve de français des bacs techno a aussi été un fiasco. Il a fallu l’intervention des sujets de secours. En effet, le sujet distribué avait été donné dans une autre session en Outre-Mer et donc ne pouvait pas être donné quelques jours plus tard en métropole. Ce n’est pas le seul sujet de secours du Bac 2017 a avoir été utilisé. Au total, les épreuves de philosophie (bacs techno), de littérature (bac L) et de sciences économiques et sociales (bac ES). Pour le premier, les candidats du Bac 2017 ont dû attendre une heure avant de vouloir composer, la fuite ayant été décelée tardivement.

Le Bac 2017, une organisation pointue qui peut exploser

Mais encore une fois, il n’y a pas eu que cela. En effet, l’épreuve d’espagnol LV1 du bac technologique a elle été totalement annulée. Pourquoi, car le sujet donné aux candidats était celui du Bac 2016 lors des sessions de rattrapages en Septembre dernier. Les bacs techno n’ont pas été vernis. En effet, le sujet d’économie-droit des STMG s’est retrouvé un jour trop tôt sur les tables d’un lycée dans le Jura… Malgré tout, l’épreuve n’a ni été annulée, ni bénéficiée d’un sujet de secours.

Pascal Bolloré, secrétaire général adjoint du SNPDEN, explique sur l’Etudiant que ces couacs sont normaux. « On arrive au degré absolu de la complexité dans la mise en place de l’examen. On distribue des centaines de kilos de sujets, issus de dizaines de centres, pour des dizaines d’options et de sections différentes à destination de milliers d’élèves. Il suffit qu’un centre ait par erreur ouvert le mauvais paquet de sujets, arrivé scellé, pour qu’il faille l’annuler et donc planifier une nouvelle épreuve », explique-t-il.

Un effet boule de neige qui a pénalisé aussi la composition des candidats au Bac 2017. Mais malgré ces couacs, on doute malgré tout que le taux de réussite soit très en dessous de résultats attendus. Mais on n’est pas un vrai lycéen si on ne râle pas sur le bac.

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