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Attentats de Paris: La Fédération solidaire étudiante appelle à une cohésion

Attentats de Paris: La Fédération solidaire étudiante appelle à une cohésion

Une semaine après les attentats de Paris, la Fédération solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes réagit.

Les attentats de Paris ou 129 personnes sont mortes et plus de 300 blessés restent les plus meurtriers en France. Une semaine après les attentats la Fédération solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes demande de la solidarité mais aussi une certaine forme de résistance.

Attentats de Paris: Les universités se mobilisent

« Nous exprimons toute notre solidarité avec les victimes et leurs proches », explique la Fédération solidaires des étudiant-e-s. L’Etat qui a mis en place diverses mesures dans les universités possible cible d’attaques terroristes. « Des contrôles de cartes et des fouilles de sacs ont lieu », explique la fédération.
Face au plan d’Etat d’urgence décidé par le gouvernement interdisant toutes les manifestions, la fédération informe que les« réunions, tenue de table, de conférence, projections, sont ainsi interdites. ». Face aux attentats, les libertés des étudiants sont de plus en plus encadrées, les rassemblements devant les universités sont ainsi interdits. Les mesures appliquées par l’ensemble des universités semblent extrêmes mais nécessaires.
« Ces contrôles enferment de plus les établissements et les étudiants, empêchant même parfois des étudiants de certaines universités d’une même ville d’accéder à une autre université, comme c’est le cas à Montpellier! », explique la Fédération solidaires étudiant-e-s.

Un élan de solidarité et de résistance

Les étudiants doivent continuer à partager mais aussi à vivre. « la prolongation de l’état d’urgence, la recrudescence des propos et actes racistes, l’interdiction des manifestations, les multiples condamnations pour apologie du terrorisme sont autant d’éléments qui nous inquiètent. », explique la Fédération. Entre solidarité et résistance la fédération est partagée, les libertés qui ont été restreintes,sont néanmoins nécessaires pour les étudiants.
« Nous nous engageons donc à mettre en place ces espaces démocratiques de débat dans nos universités et demandons que la levée des interdictions de réunion et de tenue d’événements dans les établissements de l’enseignement supérieur» a précisé la Fédération solidaires des Etudiant-e-s.

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