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APB: le nom de la nouvelle plateforme dévoilé par la ministre

APB: le nom de la nouvelle plateforme dévoilé par la ministre

La nouvelle plateforme APB a officiellement un nom comme l'a annoncé Frédérique Vidal ce matin.

Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement Supérieur, était en studio chez Europe 1 pour présenter la nouvelle formule de APB. Une nouvelle formule complète qui change avant tout de nom. Dorénavant, les étudiants se connecteront sur la plateforme Parcoursup. Une choix de naming qui a été réfléchi et qui surtout, plait à la ministre. « J’aime bien la notion de “parcours” parce que ça veut dire que les étudiants ont bien compris ce qu’on était en train de préparer pour leur réussite », a expliqué Frédérique Vidal.

Un choix laissé aux étudiants

C’est donc cette structure remplaçante de APB qui permettra à quelques 800 000 candidats de trouver un place pour entrer dans le monde des études supérieurs après l’obtention de leur baccalauréat. Et ce nom n’a pas été choisi à la légère. En effet, il est le résultat d’une consultation en ligne lancé du 17 au 19 novembre. Un vote qui a été réalisé sur ce site http://quandjepasselebac.education.fr/votez/. Les lycéens avaient en effet le choix entre plusieurs noms, mais c’est Parcoursup qui l’a facilement emporté.

Si la modification est attendue autant au niveau des lycéens que du corps enseignant, les universités attendent de voir le déroulement. En effet, si la plateforme change de nom et de fonctionnement, le nombre de places en université ne va pas augmenter. Reste à savoir comment cela va se dérouler. La plateforme remplaçante d’APB ouvrira ses porte le 15 janvier 2018. Les candidats qui s’y inscriront pourront entrer leurs voeux à partir du 22 janvier 2018 prochain.

Qu’est-ce qui change d’APB sinon le nom

Mais qu’est-ce qui change ? En effet, APB avait été sous le feu des critiques lors des phases d’admissions de juin 2017. Liste d’attente, refus, tirage au sort dans certaines filières… Tant de manipulations qui avaient irrité le protagonistes, poussant la ministre à réclamer un changement. Cette dernière avait notamment parlé d’un énorme gâchis. Mais cela va-t-il limiter les places en université ? Non, pas directement. En effet, la ministre s’est concertée avec les syndicats étudiants et les présidents d’universités. Ce qu’il en est sorti ? Les prérequis. Il s’agira de certains critères pour permettre l’accès à certaines filières. Pas de refus donc, mais la possibilité de faire une année de mise à niveau avant d’intégrer une filière. Ce qui peut en dissuader plus d’un.

Cette mesure avait passablement agacé les syndicats étudiants. Si la Fage souhaitait que ces prérequis restent avant tout indicatif, l’Unef y voyait une forme de sélection déguisée. L’UNI est lui plutôt favorable à une sélection pure et dure. Ce qui avait poussé ses représentants à se plaindre du manque d’avancée de la mesure allant dans ce sens. Trop sélectif pour les uns, pas assez pour les autres.

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