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APB: entre 3 000 et 5 000 bacheliers sans affectation

APB: entre 3 000 et 5 000 bacheliers sans affectation

Ils sont encore entre 3 000 et 5 000 bacheliers sans affectation lors de la procédure complémentaire d'APB. Malgré tout, le système devrait disparaître.

Et si Frédérique Vidal, la ministre de l’Enseignement supérieur, serait en passe de réussir son pari ? En effet, alors que près de 87 000 bacheliers de l’édition 2017 étaient sans affectation sur APB il y a un mois, cette dernière a annoncé le 15 août qu’il n’étaient plus que 3000 à 5000 dans cette situation. Selon elle, c’est le processus d’admissions complémentaires qui aurait fonctionné. Elle a d’ailleurs rappelé que le système était toujours en fonctionnement.

Le plus gros du travail est fait mais…

Cette dernière se félicite même. « Plusieurs dizaines de milliers de bacheliers ont maintenant trouvé des places », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’« il y a encore un peu plus de 150 000 places disponibles dans les établissements d’enseignement supérieur ». Selon les chiffres du ministère, ils sont 45 000 à s’être réinscrits lors de cette procédure complémentaire et avoir retrouvé un place. La ministre encourage donc ceux qui sont encore laissés pour compte de se réinscrire.

D’autant que selon elle, encore 150 000 places sont disponibles, ce qui devrait donner une affection à tous les laissé pour compte de l’APB. Rappelant d’ailleurs que 14% des établissements en France se trouvent hors de la procédure d’APB. Mais le problème pourrait devenir celui de l’orientation. En effet, les places laissées vacantes conviennent-elles aux bacheliers sans affectation ? Le risque est de se retrouver dans cursus non-désirés ou dans une ville éloignée de son premier choix. Il reste jusqu’au 25 septembre minuit pour prendre part à cette procédure.

Plus de plateforme APB pour la rentrée 2018?

APB est un système mis en place pour faciliter l’orientation des bacheliers en post-bac. Mais depuis plusieurs années, le système est pointé du doigt. En cause, le trop grand nombre de bacheliers qui ne trouvent pas de place. Aujourd’hui, APB et sa plateforme est une chose qui est surtout redoutée par les candidats, mais aussi les établissements. Un système qui n’arrive donc plus à remplir ses fonctions de simplification.

Malgré un tentative de réforme de son fonctionnement comme l’instauration de pastille verte (pour les filières libres), APB patauge. Pour Frédérique Vidal, il faut à tout prix en finir. La ministre avait d’ailleurs déjà critiqué ouvertement la plateforme et a même décidé d’y mettre fin pour la Rentrée 2018.

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