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AFDN spécial rentrée 2015 : bien manger à prix étudiants c’est possible !

AFDN spécial rentrée 2015 : bien manger à prix étudiants c'est possible !

À l’approche de la rentrée universitaire 2015, l’Association Française des Diététiciens Nutritionniste (AFDN), donne des conseils aux étudiants

Bien manger à prix étudiants : c’est possible ! À l’approche de la rentrée universitaire 2015, l’Association Française des Diététiciens Nutritionniste (AFDN), donne des conseils aux étudiants pour manger bon, sain et à prix « jeunes ». Objectif : leur prouver qu’ils peuvent concilier leur mode de vie avec une alimentation équilibrée !

Ils ont peu de budget, l’utilisent surtout pour leurs études et leurs sorties, sont peu équipés pour cuisiner : les étudiants ignorent souvent qu’ils peuvent concilier leur mode de vie avec une alimentation équilibrée. Pour manger bon, sain et à prix « jeunes », petits conseils de Sarah José, diététicienne libérale à Cannes, intervenante auprès du Crous de Nice-Toulon. Bien manger quand on fait ses études ? Inutile d’en faire tout un plat… Il suffit d’avoir un peu de bon sens et d’organisation : lever le pied sur le fast food et aller le plus souvent possible au restaurant universitaire (moins cher, plus varié), savoir faire ses courses, acheter des aliments qui se conservent longtemps, faire en sorte que les placards, voire le congélateur, ne soient jamais vides, mais savoir aussi se débrouiller avec ce qu’on a chez soi, faire trois repas par jour (pour éviter les grignotages et les grosses fringales, qui finissent par coûter cher dans tous les sens du terme). Tout cela ne coûte pas grand chose ; c’est juste un état d’esprit.

Chez soi

Les aliments « gagnants » sont ceux qui ont une bonne qualité nutritionnelle et permettent de manger équilibré pour moins de 7 € par jour. Ils sont finalement assez nombreux : les légumes secs et les féculents (y compris les lentilles en conserve et la purée déshydratée), les œufs, les fruits et légumes (de saison, en conserves ou surgelés), les conserves de poissons (sardines, maquereaux, thon), le pain (frais, sous vide ou surgelé), l’huile (tournesol ou colza), le lait et les yaourts (en regardant bien les dates) et bien sûr l’eau (qui peut être celle du robinet et que l’on peut légèrement aromatiser à son goût). Il faut toujours prévoir d’avoir sous la main des conserves et du lait longue conservation ou en poudre, qu’on peut stocker plusieurs mois et dont les qualités
nutritionnelles sont équivalentes à celles du frais.

À l’extérieur

Le restaurant universitaire reste la meilleure solution : pour 3,20 €, on peut y faire un repas équilibré tous les jours (entrée de légumes, plat complet, fruit ou ,laitage). Et dans les cafétérias de RU, on trouve des sandwichs, des salades bar et le mythique hamburger-frites, qu’on peut bien sûr s’offrir, mais pas plus d’une fois par semaine (en alternance avec une pizza, un panini ou un kebab). Le sandwich de boulangerie a tout à fait sa place dans une alimentation équilibrée. L’idéal, c’est le classique (à base de baguette, avec jambon, poulet ou thon, plus des crudités) ; on peut aussi lui préférer une quiche aux légumes. Il est intéressant de le compléter avec une barquette de tomates cerises, un yaourt et/ou une pomme. Chez le traiteur chinois, il vaut mieux choisir les soupes, les salades de pousse de soja, de crevettes ou de poulet, les raviolis vapeur ou de poisson plutôt que les fritures, les rouleaux de printemps plutôt que les nems, le riz blanc plutôt que cantonnais. À la pizzeria, les quatre-saisons sont plus recommandées que les quatre-fromages, les pâtes à la sauce tomate plutôt qu’à la carbonara.

Communiqué de Presse

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