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Bac 2018: Le futur bac sera composé de quatre épreuves

Bac 2018: Le futur bac sera composé de quatre épreuves

Après Parcoursup, l’éducation national s’attaque au bac. L’examen presque sacré, va subir de gros changements. MCE revient sur les dernières déclarations du ministre de l’éducation national, Jean-Michel Blanquer.

Dimanche dernier, notre ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer s’empresse de le confirmer à tous: il y aura bel et bien 4 épreuves lors du bac 2021: “ce qui est certain c’est que l’ossature est de quatre épreuves (en Terminale) et le reste en contrôle continu “ nous confirme-t-il. Aujourd’hui nous comptons plus de 10 épreuves obligatoires. Comme compensation, le contrôle continu devra prendre la relève.

En quoi va consister le bac de 2021 ?

Les futurs lycéens ne devront plus plancher sur 10 ou 15 épreuves, mais seulement 4. Ces épreuves s’associeront quant à elles, à celle de l’épreuve du français (en première) qui se maintiendra finalement.

Ils devront par ailleurs choisir des épreuves avec un plus petit ou moins grand coefficient avec des épreuves “Majeurs” ou “Mineurs”. Pourtant deux autres épreuves deviendront communes à tous: la Philosophie et le grand oral.

D’ailleurs, le grand oral (de 30 min) a déjà créer des débats. Certains enseignants s’inquiètent des risques de discrimination des enfants issus de milieux différents.

Mais ici, M.Blanquer tente de rassurer: “on ne va pas accentuer les inégalités sociales mais au contraire, les compenser parce qu’on va préparer tous les élèves”.

En effet, le ministre de l’éducation cherche à valoriser l’oral. D’ici 2021, il souhaiterait voir les lycéens “s’exprimer dans un bon français, avec des arguments”.

Une revalorisation salariale est au programme

Cette réforme verra en effet le jour pour les actuels élèves de Troisième, et la mise en place de cette dernière réforme s’effectuera en Seconde de l’an prochain, puis en Première et Terminale de 2019 et 2020.

De plus, lorsque le ministre est interrogé sur le statut de l’enseignant, il affirme qu’il a pour “but de revaloriser le métier, ce qui passe par la question salariale mais pas seulement…”.

Et donc, pour le plus grand bonheur de certains professeurs, M. Blanquer affirme donc qu’il travaille à une prime conséquente pour ceux qui travaillent dans l’éducation prioritaire.

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