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Université de Bourgogne : inauguration de l’UFR des Sciences de Santé

Université de Bourgogne : inauguration de l'UFR des Sciences de Santé

L’UFR de Médecine et l’UFR des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques fusionnent à l’université de Bourgogne. Ce 23 octobre, l'UFR des Sciences de santé est inaugurée

Depuis la rentrée de septembre 2014, l’UFR des Sciences de Santé de l’université de Bourgogne se substitue à l’UFR de Médecine et à l’UFR des Sciences pharmaceutiques et Biologiques. Cette nouvelle organisation renforce les mutualisations entre les deux composantes et favorise la formation des étudiants à la coopération interprofessionnelle inscrite dans la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé, Territoires).

Objectif affiché de la fusion de ces deux composantes de l’université de Bourgogne : structurer une formation dynamique, moderne et performante pour tous les métiers de Santé, répondant aux besoins toujours croissants de la population bourguignonne.

Rappel Historique
Les UFR de Médecine et de Pharmacie de Dijon ont été créées en 1967 adossées à l’université de Bourgogne. Initialement associées, elles se sont séparées en deux entités distinctes en 1970. Elles ont cohabité et se sont développées au sein du même site pendant 44 ans. Depuis 2010, une réflexion commune basée sur une confiance réciproque et un objectif identique ont permis d’aboutir à la construction d’une nouvelle entité : l’UFR des Sciences de Santé.

L’UFR des Sciences de Santé regroupe 275 personnels (BIATSS et enseignants) et 4300 étudiants.
La fusion, anticipée depuis 2 ans des personnels des 2 UFR, permet d’optimiser les ressources humaines. Ainsi, la mutualisation des équipes existantes (scolarité, logistique, finances) permet, à moyens globaux constants, une organisation plus efficace et plus efficiente. Elle s’appuie sur des équipes d’enseignants universitaires et hospitalo- universitaires habitués à travailler ensemble depuis la création de la 1ère année commune des études de Santé (PACES) en 2010.

Le travail d’équipe de ces enseignants permet la création de modules d’enseignement communs durant les 1er et 2nd cycles universitaires. Des Unités d’enseignement communes ont d’ores et déjà été créées (médecine, pharmacie et maïeutique) durant le 1er cycle. Ces mutualisations sont appelées à se développer encore.

Intégration à l’université d’une quinzaine de formations aux métiers paramédicaux
L’intégration prochaine de nombreuses formations en métiers paramédicaux au sein de l’université nécessitera des outils pédagogiques performants et des équipes d’enseignants partagées et motivées. Cette approche commune des formations pourra également devenir un outil performant pour regrouper les années initiales d’études universitaires et limiter les risques d’échec d’étudiants, grâce à des réorientations plus adaptées et précoces.

Des contacts très officiels sont également pris avec l’école de Maïeutique du CHU de Dijon (qui forme tous les ans 30 sages-femmes) pour rejoindre l’UFR des Sciences de Santé.

Inter-professionnalité et réseaux de soins pendant et après les études
Des initiatives locales menées avec des étudiants en Médecine, Pharmacie, Masso- kinésithérapie et Soins Infirmiers ont déjà montré tout l’intérêt d’une formation permettant des échanges fructueux et une culture du travail en équipe, au sein de futurs réseaux. Au-delà de la formation initiale, la création d’une Unité Mixte de Développement Professionnel Continu en Santé (structure universitaire de formation continue) a pour but de poursuivre cette structuration et cette culture du travail en commun dans l’intérêt du patient. Elle accueillera à terme l’ensemble des formations continues paramédicales avec un objectif d’efficience et de performance des professionnels de santé en répondant à leurs besoins, qu’ils soient communs ou spécifiques.

Enfin, la nouvelle UFR héberge des équipes de recherche labellisées (INSERM, CNRS, INRA …) au sein desquelles médecins, pharmaciens et scientifiques partagent et mutualisent leurs compétences au profit d’une dynamique toujours plus performante. Les résultats en termes de production scientifique témoignent de la capacité des chercheurs / enseignants- chercheurs à travailler ensemble et cette ressource synergique doit pouvoir s’appliquer à la formation et à l’enseignement.

Communiqué

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