Campus
Partager sur

Vincent Peillon promet la création de 10 000 postes de profs en plus dans le secondaire

Le patron de l’Education Nationale Vincent Peillon a déclaré cette semaine à la radio qu’il débloquerait 10 000 postes supplémentaires pour les enseignants du secondaire histoire de venir en aide aux établissements qui manquent constamment de bras

On ne peut pas dire que le ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon ait surpris la France entière en annonçant mercredi dernier aux micros d’Europe 1 la création de 10 000 places supplémentaires d’enseignants en collèges et lycées.

Repeupler le corps enseignant de l’éducation secondaire

En effet, l’objectif de l’administration socialiste étant de voler à l’aide des établissements du territoire actuellement désertés, au même titre que nombre d’organes de service public, cette annonce ressemble tout simplement à une relance qui vient confirmer l’intention de s’attaquer au sujet à bras-le-corps.

Après les 60 000 postes aménagés par la loi de refondation de l’école votée mardi par les sénateurs, le tôlier de l’école publique est pourtant resté vague sur les modalités de ces nouveaux contrats. Il prévoit en fait de laisser «le choix sur ces contrats, qui dureront entre 10 mois et 2 ans mais qui seront renouvelables, de prendre des gens qui sont diplômés, qui aujourd’hui peuvent avoir une licence, un BTS, et sont sans emploi, ou même veulent continuer leurs études car une partie de ces contrats ne sont pas à plein temps», développe-t-il.

Un genre de « contrats aidés »

Seule précision, il s’agira bien de « contrats aidés (…) budgétés« . Idem du côté de la formation de ces nouveaux profils qui reste assez floue. Il a déclaré à ce propos: «Nous concevons une formation pour eux et des parcours» au terme des offres d’emploi à durée limitée qui seront proposées.

L’idée étant d’en convertir un maximum sur la durée: «L’Education nationale est une grande maison, nos besoins sont importants et donc nous réfléchissons aussi à leur donner derrière une perspective, d’où l’importance des formations que nous mettons en place», a-t-il conclu.

Reste à savoir si mettre de plus en plus de billes dans la balance suffira à changer structurellement la donne.

T. C.

Sources : Le Parisien, Europe 1

Afficher +