Vous vous attendiez à voir « admis » à côté de votre nom sur le tableau des résultats finaux du baccalauréat : tant pis, pour vous ce sera « rattrapage ». Cachez ces yeux de chien battu que je ne saurais voir : on se retrousse les manches, et on s'y met
Non, le bac au rattrapage n’est pas un bac au rabais. Le principal, en effet, c’est d’obtenir ce diplôme-passeport des études supérieures. Le reste, du vent : certes une grosse mention fait grosse impression, mais si vous êtes simplement titulaire du titre, personne ne vous demandera comment vous l’avez obtenu.
Ceci étant dit, une moyenne générale au bac entre 8 et 10/20, ce n’est pas tout à fait suffisant : il va falloir mettre le paquet pour rattraper les points qu’il vous manque pour décrocher le précieux sésame.
Le secret : faire les bons choix, et partir à temps
On vous redit ce qu’on vous disait l’année dernière, parce que c’est toujours aussi vrai. Mieux vaut jouer les pessimistes, en cas d’intuition d’échec lourd à l’une des épreuves lors de la semaine du bac, et se mettre à bosser cette matière en amont, que partir la fleur au fusil et se rendre compte qu’on a plus que 3 jours avant son oral de rattrapage !
D’emblée, essayez de vous imaginer dans le contexte d’un bac au rattrapage : cela vous permettra d’isoler suffisamment tôt les 2 disciplines dans lesquelles vous vous sentez le plus à l’aise. Les coeff seront identiques à ceux des épreuves régulières : il vous faut viser une moyenne finale de 10,00 sur 20 a minima, sachant qu’on ne gardera que la meilleure des deux notes attribuées lors de votre passage à l’oral.
C’est le moment où jamais
Premier écueil : ne perdez surtout pas de temps à vous demander ce qui a bien pu clocher à ce point là dans les disciplines où vous vous êtes planté. Il faut réunir vos forces et vous concentrer entièrement sur vos deux matières des rattrapages : figurez-vous qu’il s’agit de passer une sorte de mini bac, qui ne comporte que deux programmes à réviser, et vous verrez que la tâche vous apparaîtra beaucoup plus faisable.
Au menu, vingt minutes de préparation sur un sujet donné, suivies de vingt autres consacrées à son exposé face à l’examinateur. Alors on ne se laisse pas parasiter par l’appréhension des autres candidats, on souffle et on se repeigne un coup. C’est le moment de montrer à votre correcteur que vous avez les connaissances donc structurez bien votre présentation, et bien sûr soyez réactif aux questions et relances (autant dire des perches) de ce dernier.