Le leader du web Google ajoute une corde à son arc, le Google Lunar Xprize qui est une compétition des meilleurs projets robotiques susceptibles d'être envoyés sur la lune. Des étudiants américains ont déjà le leur avec un module d'exploration de dernière génération
Google n’a pas fini de vous épater : non contente d’avoir développé les Google Glass et d’avoir cartographié le monde dans son intégralité, la multinationale née dans la Silicon Valley vise la lune.
En effet, la compétition Google Lunar Xprize est née, un challenge d’inventions spatiales visant la construction de robots lunaires, avec à la clef une dotation à plusieurs zéros.
20 millions de dollars sont offerts aux grands gagnants
Ils sont déjà une trentaine d’équipes de tous pays (Canada, Italie, Etats-Unis, Brésil…) à avoir relevé le défi de cette course à la lune qui consiste à concevoir et lancer par ses propres moyens un robot qui alunira. Et pas n’importe lequel : un petit bijou de technologie devant apporter une plus-value pour l’exploration lunaire et sera donc bardé de capteurs et autres dispositifs de captation en High Definition.
Pour ce faire, il convient d’enclencher un maximum de sources de financement. Parmi elle se présente l’option du crowdfunding qu’ont par exemple choisi les membres de la « Penn State Lunar Lion Team », un collectif de 120 étudiants et enseignants de l’Université de Pennsylvanie, à travers le portail rockethub. Car ce n’est pas avec les 20 millions mis sur la table par Google que le robot verra le jour, ou plutôt l’espace : on estime déjà à 10 millions d’euros la construction de la seule rampe de lancement nécessaire au décollage…
Stimuler les initiatives spatiales
Le cadre général de ce concours s’inscrit donc davantage dans une démarche de mécénat et d’encouragement que de prise en charge de projets extrêmement coûteux. Si 4 autres millions de dollars supplémentaires sont également avancés par Google pour récompenser les performances particulières des robots expédiés, la logique suivie tient de l’agitation d’idées et du brainstorming.
De l’avis de certains, cette nouvelle course aux étoiles se présente encore largement comme une utopie comparable au projet Mars One du néerlandais Bas Lansdorp. Mais pour les rêveurs les plus pragmatiques d’entre nous, l’adossement d’acteurs économiques de premier plan à des projets universitaires de recherche spatiale fait entrevoir un futur plus si éloigné, où NASA et ISE auront du souci à se faire du côté de leurs concurrents privés.
Source : etudiant.lefigaro