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6 belges sur Mars

6 petits chanceux de l’université belge de Louvain-La-Neuve ont le privilège d’avoir été retenus pour participer à un programme unique en son genre : une simulation de vie sur Mars

L’expérience est réalisée par des jeunes chercheurs de la faculté de Louvain-La-Neuve dans le cadre d’un parrainage de la Mars Society Belgium. Le but ? Enfermer un équipage humain de 6 personnes dans un habitacle confiné d’environ 8 mètres de diamètre…en plein désert ! Histoire de voir comment des sujets se comporteraient en cas d’expérience similaire sur la planète rouge.

La mission n’en est pas à son coup d’essai : après des tentatives réalisées en binôme entre 2002 et 2004, plusieurs missions équivalentes ont été réalisées depuis 2009 dont la plus marquante, baptisée « MDRS 90 ». Cette fois, l’équipe doit tenir 15 jours sur un site du désert ricain de l’Utah.

La 4ème du genre en Belgique

Après avoir envoyé les membres – tous férus d’astronomie et anciens scientifiques – de sa propre association, Mars Society Belgium s’appuie maintenant sur des intervenants issus des bancs des universités du plat-pays. Avec comme avantage d’optimiser la collecte de données et d’enrichir sensiblement la portée de l’expérimentation.

Parmi les différentes missions à mener : la manipulation d’un télescope externe depuis le Poste de Commande, la prise de clichés stratégiques, un test des conditions de recyclage des déchets en milieu extra-terrestre fermé, des observations et mesures des taux de radiation à réaliser etc.

Avec une variante de taille à prendre en compte : sur Mars, il faut diviser son propre poids par 3 par rapport à ce qu’on observe sur terre.. !

Une petite expérience qui intéresse les grands

Les étudiants de l’Université Catholique de Louvain qui formaient l’équipage de 2010 avaient même pu présenter leurs conclusion lors d’une conférence donnée à la Nasa. D’autres organismes mondiaux spécialistes de ces questions sont également pressés d’avoir vent de celles récoltées lors de cette édition, ainsi que l’Euro Space Center, notamment dans le cadre de son programme pédagogique « Mars Camp ».

Au menu, des travaux de Géologie, de Radioastronomie, de Détection de particules ou encore d’ Assistance robotique menés par des pointures du supérieur. Et bien entendu des relevés qui doivent compiler les réactions psycho-émotionnelles des sujets face à leur environnement totalement clôt.

Rappelons que la Nasa et l’ESA avaient réalisé une simulation à plus grande échelle dans le cadre du projet Mars 500, en 2009.

T.C.

Source : Rtl.be

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