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La méthode pour passer la 1ère année de fac à coup sûr

La 1ère année de fac, c’est un peu la guerre du Vietnam combinée à la campagne napoléonienne de Russie. En clair : généralement, on prend cher. Sauf quand on est un lecteur assidu sur MCE-tv

Lorsqu’on débarque tout fraîchement du lycée, on peut rapidement se laisser déborder par l’absence d’encadrement.

En effet, là où on était habitué à travailler d’un jour sur l’autre, maintenant les U.E sont espacées d’une semaine. Là où prévalait le contrôle rigoureux de votre travail, on fait désormais confiance à votre sérieux.

De même pour l’interaction profs/élèves, assez peu prononcée en fac : il est rare qu’un prof se souvienne de vous personnellement. Autre facteur perturbant, l’arrivée de bibliographies massives et puis ce bâtiment étrange que l’on appelle bibliothèque universitaire.

Le vrai travail commence en sortant de vos U.E

En fait, personne n’attend de vous que vous lisiez absolument tout ce qui est conseillé. En revanche, cela vous met sur la voie que la BU doit devenir votre nouvelle base arrière : considérez que 40 % du travail s’assimile en cours et le reste entre chaque séance. Par exemple, il vous faudra enrichir les notes prises pendant les modules par vos lectures.

Attention aux révisions à plusieurs qui peuvent rapidement devenir contre-productives. Partez du principe suivant : la fac est un circuit d’apprentissage assez perso – avec beaucoup de rencontres, mais avant tout perso.

Bien anticiper, c’est commencer à se pencher sur les différentes filières dès la classe de première, histoire de ne pas avoir à choisir par défaut entre deux offres de formation dont l’intitulé équivaut pour vous à de l’araméen une heure avant la fermeture du portail APB.

Néanmoins, si en cours de semestre vous êtes bien largué, pas de panique : savez-vous qu’il existe des systèmes de tutorat en université ? Pendant 2 voire 3 heures hebdomadaires, vous avez en effet la possibilité de vous faire suivre et coacher par un de vos aînés, à savoir un élève généralement en Master.

Toutes les cartes en main

Une chose qui peut rapidement vous sauver également, en cas de fausse route par exemple, c’est de connaître les différentes passerelles entre les filières.

Sachez qu’il y a à titre d’exemples des perméabilités en termes de pré-requis entre AES et le Droit, ou bien entre Lettres (classiques ou modernes) et LEA ou LLCE, notamment. Du côté des profils scientifique comme entre Physique, Biologie ou encore Chimie, mais aussi la proximité des voies STS et IUT, entre autres.

Dernier point : vous avez bien compris l’optique de travail individuel à l’université, mais vous sentez du coup un peu trop seul dans votre cheminement ? Rentrez en contact avec le Bureau Des Etudiants de votre campus mais aussi avec le Bureau de la Vie Etudiante, et vous ne le resterez pas longtemps, en ignorant plus rien de l’évènementiel de votre fac et de ses activités culturelles.

T.C.

Source : onisep

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