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MESR : Résultats des travaux et du vote du CNESER sur le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et de la recherche

Ce lundi, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) a terminé l’examen du projet de loi relatif à l’enseignement supérieur et la recherche présenté par la Ministre, Geneviève Fioraso

Malgré l’absence de vote des organisations représentatives étudiantes (suite à l’annulation du scrutin les concernant) qui avaient salué les avancées proposées par ce projet de loi, le CNESER s’est exprimé à 20 voix pour, 20 contre et 8 abstentions.

Alors que la loi LRU avait été nettement refusée en 2007 (12 voix pour, 19 contre, plus les dix voix de la FSU quittant la salle pour manifester leur désaccord), le projet de loi en cours de discussion reçoit un soutien inédit dans l’histoire du CNESER et vient conforter la priorité que porte ce projet de loi à la réussite étudiante.

Plus de deux cents amendements ont été discutés durant une séance très riche. La ministre de l’enseignement supérieur a pris en compte l’avis du CNESER sur plusieurs points qui ont permis de clarifier le projet. D’autres propositions, nées des débats, seront prises en compte dans les textes d’application, après promulgation de la loi.

Lors de son intervention au CNESER, Geneviève Fioraso avait tenu à souligner la priorité accordée à l’enseignement supérieur et à la recherche pour construire un nouveau modèle français en rappelant les quatre axes de ce projet de loi :

tout d’abord, offrir de meilleures chances de réussite à tous les étudiants, miser sur les innovations pédagogiques pour assurer la transmission et améliorer leur orientation comme leur insertion professionnelle,

donner un nouvel élan et une meilleure visibilité à la recherche française, avec un agenda stratégique de la recherche permettant de répondre aux défis sociétaux et économiques,

renforcer la coopération entre tous les acteurs et réduire la complexité institutionnelle, concilier collégialité et efficacité,

amplifier la présence de la recherche française dans les programmes européens et le rayonnement international de nos universités, écoles et laboratoires.

La prochaine étape sera l’examen du projet de loi en Conseil des ministres le 20 ou 27 mars prochain.

Communiqué

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