De toutes les techniques connues pour affronter les révisions du bac, celle du bachotage remporte souvent de nombreux suffrages. Il y a pourtant quelques petits trucs à connaître pour que le votre soit pleinement utile, et non superficiel
Le bachotage est tellement répandu que son terme est devenu par extension synonyme d’apprentissage acharné, bourratif, et ce quel que soit le domaine de compétences.
Fonctionnant selon un principe de par-cœur, il présente l’avantage d’être capable de restituer ce savoir à court terme mais aussi le gros inconvénient pas se fixer éternellement en vous, vu la masse d’informations à passer en revue. Alors, peut-on bachoter sans que tout ressorte par l’autre oreille avant la fin de l’été ?
Fractionnez vos programmes
Pour bachoter malin, vous n’avez pas quinze options : il vous faut impérativement fragmenter les différents programmes à réviser pour y voir plus clair dans votre plan de bataille. Fiche ou pas fiche, il vous faut faire ressortir de vos cours les règles générales, les notions et antonymes, les concepts et les périodes historiques, les sous-ensembles géographiques ou encore les auteurs marquants de tel courant littéraire. Dans tous les points à revoir pour une discipline donnée, isolez-en une demi-douzaine sous forme de catégories homogènes.
Ce n’est que dans un deuxième temps que vous devez répertorier leurs applications, mobiliser les nombreux exemples utilisés pour illustrer les théories précédemment évoquées. Ce n’est qu’au prix d’une séparation des deux dans un premier temps puis d’une réunion logique, thématique, que vos raisonnements se structureront plus facilement face à votre copie vierge. Une fois avoir découpé tout cela, vous vous aménagez un accès perso à travers le monticule présumé insurmontable des révisions : une fois présentées par séquences nettement délimitées, vous saurez enfin par quel bout attaquer.
Mise en situation obligatoire
Une des difficultés posées par le bachotage est de favoriser le gavage à l’imprégnation profonde des connaissances. Cela rend non seulement les perspectives d’en venir un jour à bout interminables mais vous condamne à assimiler bêtement c’est-à-dire sans forcément tout comprendre. Donc à vous d’être imaginatif : en revoyant vos différents cours, notez sur un document à part une courte série de questions qu’on serait susceptible de vous poser à ce sujet lors du bac. Dans la dernière ligne droite des révisions, ressortez-le et répondez en développant : ceci vous entraîne à problématiser vos acquis.
Pour vous aider dans votre bachotage intense, faites jouer de bonnes vieilles techniques mnémotechniques pour mieux retenir un certain nombre d’éléments clés : rapprochez-les de termes qui vous sont familiers, et tendez vos propres passerelles logiques. De la même façon que vous avez commencé votre bachotage par le plus général pour aller vers le plus particulier, il est important de bien visualiser les types de contextes où mobiliser ce savoir (exercices, corpus etc).
Source : toutpourlebac
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