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Devenir commissaire-priseur, un métier qui se mérite

Le commissaire-priseur n’est pas seulement celui à qui l’on demande de jouer du marteau et de tonner d’une voix puissante « Adjugé ! ». C’est également un expert méticuleux dans plusieurs domaines. Découvrez lesquels et comment accéder au job avec MCE-tv

Le marché de la vente aux enchères se porte vraiment comme un charme : en 2011, sa croissance était même de 8,6 % qu’il faut rapporter à un chiffre d’affaire global de 2,38 milliards d’euros. D’ailleurs, la France en possède le 4ème marché au niveau mondial.

Le commissaire-priseur occupe une profession libérale, possède un statut salarié et se situe dans le secteur du commerce et de la distribution. Il possède en général d’un bac + 3 (plus deux ans passés en stage) à un bac + 5 et est payé à la commission. Et c’est bien tout l’intérêt du job : avec des taux de commissions allant de 7 à 9 % par objets vendus, un commissaire-priseur touchera en moyenne de 56 à 80 000 euros annuels !

Un métier d’expert

Les fonctions principales d’un tel professionnel ? Dresser un inventaire de la prise, organiser les ventes et mettre aux enchères les différents objets enregistrés.

En termes de qualifications on vous conseille une formation en double licence Droit / Histoire de l’Art avant de vous coller à l’examen dit « d’aptitude à la profession », concours national aussi impitoyable que celui de conservateur de musée. Sachez qu’en 2010 sur les 97 candidats l’ayant présenté, seuls 28 % l’ont réussi.

On peut également passer par d’autres formations en art comme par l’Ecole du Louvre et via les nombreuses écoles privées du territoire telles que l’Icart, l’Eac, Christie’s Education, l’Iesa etc.

Commissaire-priseur public ou privé, il faut choisir : ce dernier sera soit un officier ministériel désigné par le Garde des Sceaux et en charge de ventes judiciaires soit rattaché à une société commerciale.

Polyvalence et excellence

En termes d’expertise, celle d’un commissaire se doit d’être pointue et plutôt variée. En effet, elle se base sur plusieurs plans : elle fera aussi bien appel à une grande maîtrise de l’histoire de l’art et des objets mis en vente qu’à des notions de droit, en matière de législation des ventes.

Une autre qualité assez indispensable au métier de commissaire-priseur, c’est celle du sens de la présentation : en effet, lorsque vous présentez vos objets à vendre, que ce soit sur catalogue, en ligne ou en salle, vous devez veiller à toujours en soigner l’image.

Dernières bizarreries de la profession, vous devez acheter et réaliser une « étude » – coût estimé à 150 000 €  – avant de pouvoir exercer mais aussi être titulaire d’une « charge » – représentant pour sa part de 15 à 30 000 €.

T.C.

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