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Rentrée 2014 : la FAGE explique l’indicateur du coût de la rentrée

Rentrée 2014 la FAGE explique l'indicateur du coût de la rentrée

Pour la 12e année consécutive, la FAGE édite son indicateur du coût de la rentrée pour un étudiant primo-entrant en licence, non boursier et décohabitant

Pour la 12e année consécutive, la FAGE édite son indicateur du coût de la rentrée pour un étudiant primo-entrant en licence, non boursier et décohabitant. Cet indicateur, basé à la fois sur le calcul des dépenses spécifiques du mois de septembre et des dépenses mensuelles, permet d’évaluer le coût d’une rentrée pour un étudiant ainsi que le budget que représente la vie d’un étudiant. Les dépenses indiquées prennent en considération des conditions de vie garantissant au mieux la réussite de l’étudiant.

La FAGE explique l’indicateur du coût de la rentrée

Les frais de la vie courante sont répartis en différents postes, à savoir : le loyer et les charges, les repas au restaurant universitaire, la téléphonie et Internet, le transport, les loisirs, l’alimentation, les vêtements, les produits d’hygiène et les équipements divers. Comme chaque année, le loyer et les charges représentent à eux seuls près de 50 % des frais de la vie courante. Pourtant, ce poste de dépenses est une charge incompressible influant ainsi le rythme de vie d’un étudiant et ses dépenses notamment liées aux loisirs ou à l’alimentation.

Les frais spécifiques de septembre sont composés de 7 postes de dépenses, à savoir : les droits d’inscription, la cotisation à la sécurité sociale étudiante, la complémentaire santé, la médecine préventive, les frais d’agence immobilière, l’assurance logement et le matériel pédagogique.

L’indicateur du coût de la rentrée, calculé globalement par une moyenne pondérée selon les effectifs étudiants, permet également une analyse spécifique de la situation plus particulière d’Île-de-France et de province. Les étudiants franciliens voient leurs dépenses de rentrée s’envoler en raison notamment d’un loyer (et par conséquent de frais d’agence) largement supérieurs à la province.

Ainsi, un étudiant d’Île-de-France dépensera 16,9 % de plus qu’un étudiant de province à la rentrée et 22,9 % de plus par mois.

Le coût affiché pour un étudiant de province, bien qu’effectué via une moyenne de 33 villes universitaires, ne peut être transposé à chacune d’elles. Les fédérations territoriales et AGE (Associations Générales Étudiantes) membres de la FAGE ayant réalisé une étude plus spécifique pour leur ville, département, académie ou région pourront apporter des éléments plus précis sur un périmètre plus restreint d’étudiants.

La FAGE, par une démarche scientifique et son expertise du monde étudiant, propose donc son indicateur du coût de la rentrée 2014. À travers des critères aussi bien qualitatifs que quantitatifs, les postes de dépenses identifiés s’assurent d’une validité permettant ainsi l’analyse plus concrète des conditions de vie étudiante. La FAGE, à travers ce dossier de presse, apporte aussi des pistes de réflexions et des solutions concrètes concourant à répondre à la triple précarité qui touche aujourd’hui les étudiants : une précarité sociale, financière et administrative.

La rentrée 2014 est marquée par le second volet de la réforme des aides sociales étudiantes initiée il y a un an par Geneviève Fioraso, alors ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Suite aux 118 M€ investis en septembre 2013, ce sont 84 M€ qui viennent s’additionner à la réforme des bourses.

Ce nouvel investissement permettra à 77 500 étudiants boursiers échelon 0 de passer à l’échelon 0bis et ainsi de bénéficier d’une aide financière mensuelle de 100 €.

Les avancées de ces deux dernières années comprennent ainsi deux grandes nouveautés :
• un échelon 7, soit 5 500 € sur 10 mois ;
• un échelon 0bis, soit 1 000 € sur 10 mois.

Les revendications de la FAGE ont donc porté leurs fruits puisque, depuis plusieurs années, la FAGE défend une Aide Globale d’Indépendance (AGI). Cette dernière doit permettre plus de progressivité dans l’aide sociale directe afin d’obtenir à terme une forme de linéarisation du calcul du montant des bourses. C’est ainsi que les enfants issus des classes moyennes inférieures pourront bénéficier d’une aide financière.

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