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L’UNEF conforte sa place de première force représentative étudiante à l’issue des dernières élections universitaires

Les jeunes se mobilisent face à la montée de l'extrême-droite

Comme cela était déjà le cas les années précédentes, le syndicat de gauche modérée UNEF confirme sa place de première organisation étudiante nationale suite aux dernières élections des représentaux des conseils centraux de nos facs

Depuis le début de l’année universitaire, les étudiants étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants dans les conseils centraux de la quasi-totalité des universités. Déjà majoritaire lors du dernier cycle électoral en 2012, l’UNEF renforce sa place de première organisation étudiante.

Les étudiants apportent leur soutien à la démarche syndicale de l’UNEF

L’UNEF obtient 666 élus étudiants dans les conseils d’administration et les conseils académiques des établissements d’enseignement supérieur. L’UNEF progresse de 69 élus par rapport au dernier cycle électoral, réunit 38% des élus dans les conseils des universités et maintient un écart de 5 points avec la deuxième organisation étudiante. Enfin, l’UNEF est la seule organisation étudiante présente dans l’ensemble des conseils d’administration des établissements d’enseignement supérieur publics*.

Le gouvernement doit écouter les étudiants : la réussite doit redevenir une priorité

En faisant massivement le choix d’un vote syndical, les étudiants ont clairement fait entendre leurs exigences pour démocratiser l’enseignement supérieur. Ils ont rappelé au gouvernement que la priorité pour la réussite ne s’est toujours pas concrétisée dans les universités. Les engagements de Geneviève Fioraso se sont heurtés à la pénurie budgétaire et à l’autonomie des universités. Pire encore, les étudiants sont confrontés depuis le début de l’année à une dégradation de leurs conditions d’étude, les universités utilisant les formations comme variable d’ajustement pour atteindre l’équilibre budgétaire.

Malgré ce constat alarmant, la réussite des étudiants a disparu des débats publics. Alors que le pays traverse une profonde crise économique et sociale, il est impensable que la démocratisation de l’enseignement supérieur reste absente des annonces du gouvernement. Augmenter le niveau de qualification de tous les jeunes est indispensable pour réduire les inégalités sociales, protéger les jeunes sur le marché du travail et pour retrouver le chemin de la croissance.

Les élus étudiants se réuniront à Evry le 30 mai et le 1er juin pour porter la voix des étudiants

A l’occasion de la 7ème Rencontre Nationale des Elus Etudiants, l’UNEF dévoilera les résultats du premier baromètre sur les conditions d’étude à l’université** pour identifier les barrières qui provoquent l’échec des étudiants et la reproduction sociale dans l’enseignement supérieur. A partir des résultats de ce baromètre, l’UNEF proposera un Plan National pour la Réussite qui comporte :

Un investissement financier, pour sortir les universités de la crise budgétaire et affecter les moyens en priorité aux premiers cycles universitaires, aux sites universitaires de proximité et à la rénovation des locaux.
Une réforme pédagogique et un renforcement de l’encadrement, pour que les formations répondent aux besoins de l’ensemble des publics étudiants et en finir avec le rôle de sélection par l’échec des premiers cycles universitaires.

Le vote massif des étudiants l’UNEF est un signe que le gouvernement ne peut ignorer. C’est dès la rentrée prochaine que leurs conditions d’étude doivent s’améliorer, avec la mise en place d’un Plan Nationale pour la Réussite qui permettra de relancer la démocratisation.

* A l’exception de l’Université de Corse Pasquale Paoli, l’Université de Polynésie Française et l’Université de la Nouvelle-Calédonie.

**Le questionnaire : www.unef.fr/barometre-des-conditions-detude

Communiqué

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