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Une loi californienne va autoriser les cours online à distribuer des diplômes

La Californie, Etat américain qui s’illustre souvent par son côté pionnier dans son progressisme social, s’apprêterait à faire des cours en ligne l’arme secrète du supérieur du pays

MCE-tv vous parlait déjà ici du développement des cours en ligne dans notre douce France. Même si chez nous, on en est qu’aux premiers balbutiements, outre-atlantique d’où est venue cette technologie on passe à la vitesse supérieure.

Aux Etats-Unis, après la question des frais de scolarité démentiels se pose le problème du manque de places dans les cours enseignés dans le pays.

Etudiant cherche U.E désespérément

A tel point que le président du Sénat de Californie Darrell Steinberg ait déclaré au New-York Times, dans des propos rapportés par Le Figaro : « Nous voulons être le premier Etat dans le pays à faire la promesse qu’aucun étudiant ne se verra refuser une place dans un cours qu’il désire parce qu’il est complet, afin de pouvoir mener à bien ses études comme il l’entend ».

L’homme est parti du constat qu’à peine 16 % des étudiants inscrits dans les facs publiques de Californie parviennent à effectuer leur formation en 4 ans, les autres étant forcés de l’interrompre faute de places disponibles dans les cours dispensés.

Ce sont même quelques 7 000 étudiants qui seraient à l’heure actuelle inscrits sur la liste d’attente pour accéder à diverses matières.

Faire du e-leaning un outil d’éducation comme les autres

Pour tenter de mettre un terme au scandale, et partant de la position adoptée il y a quelques temps par l’American Council on Education – ACE – prenant fait et cause en faveur de l’attribution de crédits universitaires pour certains cours proposés sur des plate-formes de e-learning, c’est maintenant les parlementaires californiens qui vont plancher sur la question.

Parmi les bénéficiaires de cette reconnaissance progressive de l’enseignement contributif en ligne devraient logiquement figurer des serveurs comme Coursera, qui équipe déjà Princeton, mais aussi Udacity du côté de Stanford.

T.C.

Source : Le Figaro

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