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Les SSII n’existent officiellement plus

C’est la fin d’une époque : question d’attractivité et de modernité, l’acronyme SSII est désormais caduc. Pour vous référer à ces établissements, il vous faudra maintenant dire « ESN »

La décision provient de la première formation syndicale des professionnels du secteur des technologies de l’Information et de la Communication, le Syntec Numérique : les SSII n’existent plus.

Ca ne vous parle peut-être pas du premier coup, mais ces Sociétés de Services en Ingénierie Informatique sont davantage familières aux profils d’ingénieurs-informaticiens. En effet, ces dernières constituent le premier employeur des étudiants étant passés par là.

Changement d’image

Après un relifting de sa propre organisation, ce dernier ayant troqué l’année dernière son nom de Syntec Informatique contre Syntec Numérique, dans un souci de clarification de leur image, le syndicat décide donc de s’attaquer à ces sociétés.

Les responsables de la formation syndicale sont en fait partis du principe que l’image de leur secteur souffrait d’une certaine connotation négative du fait de la mauvaise réception du terme d’informatique. Trop froid, trop spécifique, on a donc préféré abandonner certains éléments de langage pour reconstruire.

On a donc fini par s’arrêter sur l’appellation d’Entreprises de Service Numérique, le terme d’ « entreprises » ayant été choisi au détriment de celui de « sociétés », trop vague. Les « services », on les a amputé pour la clarté amenée par le singulier du mot de « service » plus direct et appliqué.

Un secteur demandeur

Enfin, comme on vous l’a expliqué, le remplacement d’ « informatique » est également un bon choix au sens où le terme de « numérique » est infiniment plus contemporain et évocateur, au même titre que « digital ».

Les ingénieurs-informaticiens ont sans doute eu raison d’opérer ce type de modification qui, s’il semble très accessoire par rapport aux questions de fond en termes de contenu des formations, par exemple, ne peut qu’aider déboiser davantage l’image du domaine de l’informatique.

Ce dernier, qui ne pourra se passer d’un grand renfort de bras dans les années à venir, a en effet besoin d’être enfin perçu comme la priorité économique qu’il est, à plus forte raison quand on sait ainsi que le martèle un Xavier Niel, que la France a beau être la 5ème puissance économique mondiale, sur le plan du numérique elle n’arrive plus qu’à la 20ème place.

T.C.

Source : educpros

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