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Rythmes scolaires : Delanoë épaule Peillon dans une lettre aux parisiens

Dans une lettre ouverte datant du 29 janvier dernier, le maire de la capitale s’est adressé aux parents d’élèves mais aussi aux profs, parisiens et d’ailleurs, en prêtant main forte à la réforme des rythmes scolaires initiée par Vincent Peillon

Grosse opération courrier, avec une distribution de 120 000 exemplaires. Et pour la faire courte, un soutien sans réserve à la dynamique lancée par le ministre, censée « offrir à [nos] enfants un rythme de vie plus respectueux de leur santé et plus favorable à leur épanouissement, tout en garantissant de meilleures conditions de travail

En matière d’objectifs, le maire de Paris ne s’en cache pas, la priorité de ce projet de réforme est avant tout « d’alléger les lourdes journées des enfants en alternant des temps d’apprentissage et des temps de détente et de plaisir ».

« Un progrès incontestable »

Le soutien indéfectible du maire PS se sent particulièrement lorsque ce dernier parle de la réforme en cours comme d’« un progrès incontestable ».

A ceux qui crient déjà qu’on essaye de faire passer là une réforme aux forceps, Bertrand Delanoë promet localement une « concertation » active « auprès des parents, des enseignants, des personnels de la ville, des associations et de toute la communauté éducative ».

D’après la missive, deux idées seraient déjà retenues pour ajuster la cadence quotidienne de nos charmantes têtes blondes.

Il y aurait d’une part l’allongement de la pause-repas du midi mais aussi l’arrivée d’un nouveau break dans l’aprem, pas forcément en classe mais sans être purement récréatif pour autant, un temps consacré à la « découverte » ainsi qu’au « plaisir » dont le rendez-vous quotidien est d’ores et déjà fixé à 15h45, précisément.

On ne demande qu’à tomber d’accord avec toutes ces belles ambitions, maintenant y’a plus qu’à. Rappelons tout de même que le fameux « mammouth » de l’Education Nationale dont parlait Claude Allègre est en France un sujet sensible pour l’opinion et surtout un vrai casse-tête pour tout politique qui s’y frotte…

T.C.

Source : L’Express

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