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Classement de Shanghai 2014 : les réactions de Benoît Hamon et Geneviève Fioraso

Classement de Shanghai 2014 les reactions de Benoit Hamon et Genevieve Fioraso

Le Classement de Shanghai 2014 vient de tomber, découvrez les réactions de Benoît Hamon et Geneviève Fioraso sur les résultats des universités françaises

Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, ont pris connaissance de l’édition 2014 du « classement de Shanghai », qui distingue 500 établissements d’enseignement supérieur parmi les 17 000 universités répertoriées dans le monde. Avec 21 établissements présents dans ce classement, la France conserve la même place qu’en 2013 en tant que 5ème nation.

Sans grande surprise, les universités américaines et britanniques, qui constituent la norme implicite du classement de Shanghai, demeurent prépondérantes dans le classement 2014.

Classement de Shanghai 2014 : les réactions de Benoît Hamon et Geneviève Fioraso

Les ministres se félicitent de la stabilité de la France, en dépit d’une méthodologie peu adaptée à la spécificité du modèle scientifique et universitaire français et d’un contexte mondial très compétitif avec la montée en puissance de la Chine. En 2014, la France compte 21 établissements classés (20 en 2013), avec une relative stabilité des positions mondiales par rapport à 2013. La France confirme sa 6ème place mondiale, avec de bons classements dans des disciplines comme les mathématiques, 3ème derrière les Etats-Unis, la physique 5ème, la chimie 7ème et l’informatique 9ème.

Les universités Pierre et Marie Curie, Paris Sud, l’Ecole normale supérieure et l’Université de Strasbourg demeurent les quatre premiers établissements français aux 35e, 42e, 67e et 95e rangs (37e, 39e, 71e et 97e en 2013).

Au total, sur les 21 établissements français classés, 4 sont dans le top 100, 3 dans le top 150 (les universités d’Aix Marseille, Joseph Fourier de Grenoble, Paris Diderot), 1 dans le top 200 (l’Université Paris Descartes), 6 dans le top 300 (les universités de Bordeaux, de Lorraine, Claude Bernard Lyon 1, Paul Sabatier à Toulouse, Montpellier 2, l’ENS Lyon), 3 dans le top 400 (l’école Polytechnique, l’ESPCI Paris Tech, l’Université Paris Dauphine), 4 dans le top 500 (Mines Paris Tech, les universités Nice Sophia Antipolis, Rennes 1 et Auvergne).

Benoît Hamon et Geneviève Fioraso précisent que « ce classement n’est qu’une indication parmi d’autres et surement pas un objectif en soi. »

Ils constatent « le maintien des performances des établissements d’enseignement supérieur français, qui résistent bien à la montée des pays émergents. »

Ils rappellent « les actions engagées par le Gouvernement dans la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013, amplifiée dans le projet de loi sur l’immigration, visant à attirer davantage d’étudiants et de chercheurs, notamment des pays émergents, dans les disciplines scientifiques et technologiques. Avec la suppression de la circulaire Guéant, ces actions ont déjà permis à la France de redevenir le 3ème pays d’accueil des étudiants étrangers derrière les Etats-Unis et l’Angleterre, avec une formation dont la qualité est approuvée par 95 % des étudiants accueillis. » (Unesco)

Les ministres soulignent enfin « la qualité de la recherche française, confirmée ces derniers jours par l’exploit de la sonde Rosetta à plus de 400 millions de kilomètres de la Terre, la trajectoire réussie de l’ATV5 vers la station spatiale internationale et l’attribution de la médaille Fields au mathématicien franco-brésilien Artur Avila, directeur de recherche au CNRS et à la tête d’une unité mixte de recherche installée à l’université Paris Diderot. C’est cette excellence scientifique qui fonde l’attractivité de notre pays pour les chercheurs du monde entier. Toutes nos actions visent à la préserver et à l’ouvrir davantage aux coopérations internationales. »

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