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4e édition de la soirée sans alcool des bâcheliers à l’initiative de la Banque Populaire Rives de Paris et de La Mutuelle des Etudiants

Alors que l’Institut de Veille Sanitaire vient de publier un rapport* inquiétant sur l’alcoolisation des jeunes (responsable d’un décès sur quatre chez les jeunes), la Banque Populaire Rives de Paris et la LMDE, en partenariat avec NRJ, ont décidé de renouveler le 5 juillet prochain, jour des résultats du baccalauréat, l’organisation à Paris d’une soirée gratuite avec open bar soft drink. Elle avait réuni l’an dernier plus de 3000 jeunes dans le centre de la capitale

Le vendredi 5 juillet prochain, des milliers de jeunes franciliens fêteront donc leur réussite au baccalauréat. A l’heure où l’alcool est devenu la nouvelle addiction des adolescents avec tous les dangers qu’elle induit comme l’Institut de Veille Sanitaire le souligne dans son rapport (Les comas éthyliques se développent avec pour conséquences directes des accidents, des noyades, des rapports sexuels non protégés,…), les risques d’assister à des célébrations trop arrosées sont grands.

Une soirée pour sensibiliser les jeunes

Pour démontrer qu’une bonne soirée n’est pas synonyme de consommation d’alcool et pour alerter les jeunes sur cet enjeu de santé publique, la Banque Populaire Rives de Paris et la LMDE organisent, pour fêter l’obtention du précieux sésame, la 4e édition de « Génération Bac – La Nuit des Bacheliers », une soirée open bar soft drink (jus de fruit, sodas et eau) à Paris. Un évènement qui s’inscrit dans la continuité du soutien affiché par la Banque Populaire Rives de Paris et la LMDE auprès des jeunes et plus particulièrement en faveur de l’autonomie des étudiants par la proposition de solutions concrètes pour pallier les problèmes financiers des jeunes.

Le Redlight comme théâtre !

Cette soirée, entièrement gratuite, aura lieu au Redlight, une célèbre boîte de nuit parisienne située au pied de la Tour Montparnasse, dans le 14ème arrondissement de la capitale. Les bacheliers devront s’inscrire au préalable via le site internet de la Banque Populaire Rives de Paris: www.rivesparis.banquepopulaire.fr ou celui de la LMDE : www.lmde.fr. Ils recevront alors une confirmation par email à imprimer qui fera office de carton d’invitation à présenter à l’accueil.

*Principales conclusions du rapport de l’Institut de Veille Sanitaire

De plus en plus d’ivresses répétées
D’après l’IVS, «La consommation quotidienne ne concerne que 2,6 % des jeunes». En revanche, le rapport indique que nous sommes face à un accroissement des consommations «excessives» depuis 2005, date de la dernière enquête. L’IVS parle «d’ivresses répétées » qui « concernant près de deux fois plus d’étudiants en 2010 qu’en 2005». Concernant les épisodes d’alcoolisation ponctuelle importante (API), trois jeunes de 18-25 ans sur dix en ont connu une par mois sur l’année écoulée.

Presque la moitié des filles de 16 ans se saoulent chaque mois
Les comportements des filles se rapprochent de plus en plus de celui des hommes. En 2003, 25 % des jeunes filles de 15-16 ans déclaraient avoir eu un épisode d’alcoolisation ponctuelle importante au cours des 30 derniers jours. En 2011, elles sont 4 1 % à reconnaître une beuverie.

Les premières ivresses dès le collège
Un collégien français sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres. En quatrième, environ 17 % des élèves admettent avoir déjà été ivres. Le taux atteint 69 % en classe de terminale. L’absorption régulière d’alcool (soit 10 fois lors du mois précédant l’enquête), évolue de 3 % en quatrième à 24 % en terminale.

Un passage aux urgences particulièrement élevé
Cette alcoolisation massive présente des risques de violences domestiques ou conjugales, de
rapports sexuels non protégés, d’accidents de la route, ainsi que de coma éthylique
, explique le rapport. Les 15-24 ans représentent désormais 17 % des admissions aux urgences dues à des intoxications éthyliques aiguës selon le réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences). Dans l’année, on observe plusieurs «pics»: le 1er janvier et le 22 juin, soit le jour de l’an et la Fête de la musique. Mais les comas éthyliques sont également observés en octobre, date de la rentrée universitaire et des week-ends d’intégration des étudiants.

Un rapport qui confirme les résultats, déjà inquiétants, de la 3e enquête sur la santé des étudiants publiée en mai 2011 par la LMDE
On y apprenait notamment, à l’époque, que 91% des étudiants déclaraient avoir déjà bu de l’alcool. Si près de 80% d’entre eux ont des consommations occasionnelles (moins d’une fois par semaine), 51% des étudiants déclaraient une ivresse au cours des douze derniers mois, principalement dans le cadre privé (60% d’entre elles). La principale motivation restait l’envie de s’amuser et de faire la fête pour 78% des étudiants, loin devant la recherche d’ivresse, motivation avancée par 13% des étudiants. Au-delà des phénomènes d’alcoolisation massive qui restent très occasionnels, cette étude pointait du doigt le fait que la consommation d’alcool chez les étudiants se rapprochait de
celle de l’ensemble de la population.

Communiqué

Photo CC @Max PPP

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