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Quand les grands groupes allemands partent à la conquête de l'Amérique

Une foule d’accords de coopération viennent d’être passés entre des facs américaines et canadiennes et plusieurs capitaines d’industrie allemands. MCE-tv vous en dit plus

L’Allemagne et les Etats-Unis semblent en pleine parade nuptiale.

Après la signature commune par Angela Merkel et Barack Obama d’un accord fiscal portant sur l’amélioration de la circulation d’informations, le 22 février 2013 dernier, ils font un pas de plus vers davantage de synergie.

Un galop d’essai avait déjà été tenté entre 2008 et 2012 dans les métropoles de Houston et Chicago, dans le cadre du « Programm Exportinitiative Energieeffizienz » ayant préalablement reçu la double approbation du Ministère des Finances allemand, le BMWI, et de la Chambre de Commerce et d’Industrie aux Etats-Unis et au Canada, l’AHK, comme nous en informe educpros ici.

Ces 2 géants économiques mondiaux décident de renforcer les transferts de savoir

En effet, ce sont en tout 84 accords de coopération qui ont été ratifiés pour l’année 2013 entre de nombreux groupes allemands tout à fait prestigieux – Bosh, Siemens ou encore Schueco, Wilo, BASF et Schöck – et des universités implantées aux Etats-Unis et en particulier sur la côté Ouest et sur le territoire canadien. Le but est de faire participer chaque fois environ 4 sociétés allemandes aux activités du campus.

L’objectif est triple puisqu’il s’agit tout autant de partager des compétences et un savoir-faire, de faire circuler des biens et des services que de placer ses produits sur les marchés Nord-Américains. De belles idées, me direz-vous, mais quelles applications concrètes cela donnerait-il pour les étudiants ?

Des modules consacrés au rendement énergétique dans le domaine de la production industrielle, mais aussi une participation active de ces boîtes à l’élaboration ou au renforcement de réseaux d’infrastructures publiques, pour n’évoquer que ces pistes.

Tout en gardant dans un coin de la tête la perspective de former des réseaux reliant directement les facs et les bassins d’activité des deux pays, surtout dans la mesure où l’Allemagne rencontre actuellement une pénurie d’ingénieurs qualifiés.

T.C.

Sources : educpros, challenges

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