Campus
Partager sur

Plusieurs facultés françaises ont vu leurs serveurs envahis par une vague de cyberattaque

Nos universités font depuis plusieurs mois l’objet de cyberattaques virulentes. Le butin visé ? Les données personnelles des étudiants présentes sur leurs serveurs, qui se soldent bien souvent par une revente en ligne

Ils portent les pseudonymes de « MAKABYLIE » ou encore « PhenoemenalCrew » et font trembler les admins de nos facultés.

Voilà des mois que ces petits malins sur le net font suer les responsables de domaine des universités de Tours, de Lille 1, de Paris V, Paris I, du Mans, de Chambéry, de Caen, de Rouen ou même de Montpellier et Grenoble.

Hacker solitaire ou collectif de pirates, toutes les méthodes semblent bonnes pour s’en prendre aux précieuses informations contenues par les bases de données des services de la scolarité de ces établissements. En l’occurrence, les millions de renseignements relatifs aux identifiants de sécurité sociale – qui constitue un marché parallèle à part entière – à des logins de connexion pour accéder aux intranets ou pire, à des coordonnées bancaires – les clients potentiels étant alors plutôt des carders.

En tout, 10 facs françaises ont été hackées

C’est bien la seule richesse présente sur ces serveurs que convoitent ces internautes mal intentionnés et dont le niveau de compétences techniques est pourtant considéré par les spécialistes comme assez amateur. Il n’empêche que quand le Centre Université Economie d’Education Permanente de Lille 1 s’est rendu compte que la confidentialité des dossiers de 300 enseignants et étudiants avait été violée, la gueule de bois était bien au rendez-vous.

Pratiquant le détournement de procédures encryptées, et l’infection de systèmes via la circulation de malwares et autres adwares, les hackers ont ensuite copié-collé ces informations sur des plate-formes spécialisées en signant leurs actes, sans doute en mal de notoriété. Rappelons qu’en France, on peut être condamné jusqu’à 30 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement pour ce type de méfaits.

T. C.

Source : Le Figaro

Afficher +