Béranger Moineaux suivait une formation dans l’armurerie du côté de la frontière belge. Il a reçu une balle perdue au crâne alors qu’il nettoyait l’une d’elle. Le plus grand doute règne autour de l’auteur du coup de feu, qui pourrait être l’un de ses colocs français
Les faits se déroulent dans un « kot » de la ville belge de Liège, c’est-à-dire un logement étudiant tout équipé en argot local.
L’appartement qui abrite une colocation est situé rue Henri-Maus. Ses trois habitants ? Les français Béranger Moineaux, Franck Carboni et Rémy Coulange âgés respectivement de 24, 22 et 20 ans.
Les étudiants français, bons amis, sont tous trois inscrits au sein de la célèbre école d’armurerie Léon Mignon.
Mardi 7 mai dernier, un drame éclate lorsqu’une balle contenue dans l’arme qu’est en train de récurer Béranger part toute seule et vient le frapper à la tête. Problème : aucun produit de nettoyage adapté n’est retrouvé sur place par les policiers au cours de leur descente.
Terroristes en herbe ?
Les soupçons s’intensifient autour des « bons copains » et de leurs intentions pas très nettes lorsque les officiers retrouvent sur place « des pochettes pouvant servir au placement d’explosifs » ayant nécessité l’intervention de démineurs, selon RTL.be, mais aussi une carte des commissariats de la zone liégoise ainsi que des notes sur le système de surveillance d’une armurerie du coin, l’Armurerie du Nord.
L’enquête progressant devrait permettre de dégager de nouveaux éléments sur les projets présumés des compères mais les deux individus suspects ont été d’ici-là placés en détention et inculpés pour tentative d’homicide et infraction à la loi sur les armes.
Ils ont été déférés au parquet de Liège et devaient comparaître ce lundi 13 devant la chambre du conseil de Liège. Leur camarade est toujours entre la vie et la mort à l’hôpital.
T.C.
Source : RTL.be
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