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Bac 2013 : Vincent Peillon, en visite dans un lycée du 93, a dévoilé les nouveautés de cette année

A une semaine du bac, le Ministre de l’Education Vincent Peillon s’est déplacé en fin de semaine dernière dans un lycée de Noisy-le-Grand pour faire un point sur ce qui attend les futurs bacheliers la veille de l’examen national

C’est dans l’académie de Créteil que le patron de l’école et du secondaire a choisi de se rendre jeudi 6 juin dernier à l’occasion d’un déplacement officiel.

Il a été reçu par le lycée Evariste-Galois de l’académie de Noisy-le-Grand. Le but de sa venue ? Rencontrer les candidats au bac dans la dernière ligne droite de leur préparation à l’examen et tenir son rôle de Monsieur Loyal à la veille du baccalauréat en réaffirmant un certain nombre de principes.

Si la visite, assez formelle sur le principe puisque Vincent Peillon venait, comme c’est l’usage chaque année, passer les troupes en revue sur le terrain, qu’il s’agisse du personnel ou du corps enseignant, elle a aussi été l’occasion de présenter plusieurs nouveautés pour la session 2013. Le ministre a en effet sorti le grand jeu avec la présentation de sa toute nouvelle e-campagne de communication pour informer sur les consignes à observer durant les épreuves mais aussi les risques encourus par les fraudeurs, qui a été lancée à partir du 7 juin 2013.

Tricher tue

Avec à la clef des piqûres de rappels comiques comme « Frauder au bac nuit gravement à la scolarité ». Mais pas que : le site de l’éducation nationale a mis en ligne du contenu destiné à donner des tuyaux méthodologiques aux candidats en phase de bachotage intensif. N’hésitez pas à aller faire un tour ici. Après son arrivée vers 10h du matin, il a rencontré les élèves de terminale scientifique une demi-heure plus tard avant d’échanger avec les personnels de l’établissement chargés de la logistique des épreuves et de tenir un point presse vers 11h30.

Evoquant la « généralisation » des détecteurs de smartphones dans les centres d’examen, sans oublier l’alourdissement du train de sanctions retenu contre les tricheurs dont MCE vous parlait ici, le ministre a en a appelé à la «loyauté et sincérité» des lycéens de cette année, en les rassurant : «[n]’ayez pas peur de cet examen et ne commettez pas d’actes délictueux». Il a également voulu rappeler que « [p]our 700 000 candidats au bac il [n’] y a [que ]quelques centaines de cas de fraude » recensés. Et que, pour éviter tout amalgamme, s’ « [i]l est naturel de parler de la fraude », « (…) il ne faut pas que le marginal l’emporte sur l’essentiel. C’est un faux regard porté sur les jeunes ».

« Le bac est un rituel de passage » et « pas une sanction »

Le ministre s’est entretenu avec Sylvain Ricci, le proviseur de ce lycée aux 1 200 élèves et comptant autant de filières générales que technologiques et professionnelles. Ce dernier a confié que « [c]’est ce brassage qui crée de la dynamique », notent nos confrères du Café Pédagogique.

En préambule de la session 2013, Vincent Peillon a estimé que « Le bac est un rituel de passage » et « pas une sanction (…) [p]our les 644 000 candidats ». Le ministre a aussi laissé entendre qu’il n’était pas opposé à la modernisation de l’examen lorsqu’il a considéré que l’« [o]n aura à faire évoluer le bac. Il n’est pas gravé dans le marbre », avant d’ajouter que « [l]e bac mobilise beaucoup d’énergie et joue contre le temps scolaire. Il faudra bien se donner les moyens de la reconquête du mois de juin. Les discussions vont commencer au ministère », concluait-il, évasif.

T. C.

Source : letelegramme.fr , Café Pédagogique, education.gouv , franceinter , numerama , ladepeche

Photo DR : @LP/S.T./Le Parisien

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