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Le supérieur français reste un peu trop viril

Une étude qui vient de tomber fait de la France la lanterne rouge européenne en matière de parité au sommet de nos établissements supérieurs. C’est pas glorieux-glorieux



Les résultats d’une enquête réalisée par la Commission Européenne indiquent que notre pays file un bien mauvais coton en ce qui concerne une répartition équitable des sexes dans la gouvernance de nos grandes écoles et universités.

Dernière de la classe

Ces derniers, qui ont été rendus publics vendredi 5 avril dernier à en croire les journalistes du Figaro, montrent en effet que les femmes pèsent pour à peine 6,5 % de la direction totale des établissements du supérieur français.

Un score particulièrement pourri si on veut bien considérer qu’à l’année 2010, elles représentaient 15,5 % de ces mêmes cercles dans tout le reste de l’Union ! Pensez même qu’en Norvège, elles sont carrément 31,8 % contre 26,9 % dans le cas de la Suède, 25 % pour la Finlande et même 23,4 % dans un pays aussi machiste que l’Italie !

Ca la fout mal au pays de Simone de Beauvoir

Pas de quoi être fiers non plus quand on voit que la Roumanie et la Hongrie arrive ex-aequo loin devant nous avec une proportion de 8,8 % de femmes à la tête de leur universités. Pour tenter d’inverser la tendance, la Conférence des Présidents d’Université, le Conférence des Grandes Ecoles mais aussi la Conférence des Directeurs des Ecoles d’Ingénieurs ont réuni leur forces.

Ces dernières se sont en effet fendu d’une signature commune en bas d’une « Charte pour l’égalité des hommes et des femmes », rédigée à l’initiative de la ministre du MESR Geneviève Fioraso et de la porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des Femmes Najat Vallaud-Belkacem.

T.C.

Source : Le Figaro

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