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Le président de l’Hillsdale College dans le Michigan fait une sortie scandaleuse sur les étudiants de couleur

C’est une réplique très remarquée de Larry Arnn, le président du Hillsdale College, qui a attiré sur lui les foudres de l’opinion: l’homme a eu une formule bien malheureuse pour se référer aux étudiants afro-américains pendant un comité

L’affaire se passe la semaine dernière, dans une université du Michigan.

Alors que se réunit un comité subsidiaire en présence de représentants de cet état, et portant sur la ratification de standards pédagogiques et administratifs appelés Common Core Standards, Larry Arnn, le président de cette fac privée fait une sortie remarquée.

Appuyant son opposition à la législation nouvelle dans l’état, préconisant notamment davantage de mixité culturelle, il évoque le passage en l’an 2000 d’inspecteurs fédéraux chargés d’évaluer l’état de cette dernière sur son campus et remontés après lui.

On enseigne là-bas la civilisation occidentale, Monsieur

Il s’est exprimé en ces termes: They said we violated the standards for diversity because we didn’t have enough dark ones, I guess is what they meant, ce que nous pourrions traduire par: ils avaient établi que nous enfreignons les quotas de diversité par une trop forte proportion d’étudiants de peau blanche et qu’il en fallait plus de sombres, je présume que c’est ce qu’ils voulaient dire.

Autrement dit, la grosse boulette. Persistant et signant, le président conservateur s’enfonce encore: selon ce rapport calomnieux, la fac se serait rendue coupable de violer des normes droit-de-l’hommistes alors qu’on enseigne là-bas la civilisation occidentale, la vraie, la caucasienne, ajoutant au passage que son expérience récente avec le Département d’Education du Michigan [l]e rend sceptique à l’égard de ces quotas nouveaux et généralement de l’autorité nouvelle que font peser [sur lui] à la fois l’état et l’administration fédérale.

Amende honorable ?

Dès la sortie du comité, les premiers politiques en présence condamnent sans ambages ces propos réactionnaires. Face à la volée de bois vert qu’il reçoit, Larry Arnn via son cabinet émet dans la foulée une lettre ouverte d’excuses mais qui dénonce grosso modo le fascisme universaliste dont se rend coupable l’état du Michigan. No comment.

Ce président d’université sulfureux est venu en 2000 en remplacer un autre, le dénommé George Roche III – rien que son blaze ressemble à s’y méprendre à une pièce de Shakespeare – qui aurait eu une liaison avec sa belle-fille, tout ça s’étant fini en suicide sur le campus-même. La communauté étudiante du Hillsdale College ne semble pas au bout de ses peines…

T. C.

Sources : freep.com , melty , hinterlandgazette , lebulletindamerique

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