Campus
Partager sur

La consommation d’alcool des lycéens de la St. Viator Catholic High School, Illinois, sera testée dès la rentrée

Les autorités de la St. Viator Catholic High School vont s’adonner à une chasse aux sorcières des plus singulières: les élèves de l’école testés positivement 2 fois consécutives à l’éthanol pourront prendre la porte

Ok, l’alcool c’est mal. Oui, il faut encourager la prévention des jeunes à tous les niveaux.

De là à appliquer une tolérance zéro, il ne faut peut-être pas pousser. La direction de la St. Viator Catholic High School, située dans la petite ville d’Airlington Heights dans l’état de l’Illinois, ne s’est pas encombrée de cette réflexion. Cette dernière a annoncé pour la rentrée prochaine une véritable traque aux lycéens tentés par les paradis artificiels.

De 10 à 20 jeunes seront aléatoirement passés à l’alcoltest chaque semaine

En effet il est prévu de procéder à des tests aléatoires de présence d’alcool, par prélèvement de cheveux, sur les effectifs de cet établissement. A raison de 15 jeunes par semaine, d’après nos confrères du Daily Herald. Les détecteurs utilisés ne seront pas sensibles aux traces infimes de la substance, du type bonbon à la liqueur ou vin de messe, pour éviter tout faux-positif, a déclaré Paige Wiser, la porte-parole du lycée au journal Chicago Tribune. Ils permettront d’établir si de l’alcool a été consommé au cours des dernier 90 jours.

Si un lycéen est identifié comme ayant des traces d’alcool dans le sang, il passera devant une commission disciplinaire après avoir été reçu avec ses parents. Il sera soumis à un second test à ses frais une centaine de jours plus tard: si ce dernier revient positif, c’est l’exclusion définitive!

St. Viator avait mis en place des tests de dépistage de drogues dès 2007

Le directeur de l’établissement, le révérend Corey Brost a dit s’être inspiré d’une pratique équivalente menée récemment à échelle expérimentale sur une école privée new-yorkaise. Les administrateurs de l’école valideront cette directive durant l’été.

Pour mémoire, ce lycée religieux adepte du flicage made in USA avait déjà mis en place des tests de détection de drogues pour 1 000 de ses élèves, à partir de 2007. Ces derniers avaient permis d’identifier qu’1% de la population de l’école en avait déjà consommé récemment.

T. C.

Sources : dailyherald.com , wgntv , melty , myfoxchicago , articles.chicagotribune

Clique sur « J’aime » pour t’abonner à la page Facebook MCE

Afficher +