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Santé étudiante : danser en cours, la recette du bien-être

La ville écossaise d’Aberdeen, dont MCE-tv vous parlait déjà ici et ici, fait de nouveau parler d’elle à travers une méthode de détente et de concentration inédite proposée aux étudiants de la Robert Gordon University

Si vous êtes un adepte de la sieste sur les derniers rangs de vos amphithéâtres, mieux vaut ne pas vous précipiter en échange à la RGU d’Aberdeen : vous pourriez facilement vous prendre un ballon dans le visage au moment où vous avez le nez piqué dans vos notes.

On expérimente là-bas l’usage du sport et de l’entretien physique conjointement au quotidien des étudiants. Concrètement, ça donne des situations plutôt cocasses : la possibilité de se défouler en dansant sur la musique de son choix pendant 2 minutes toutes les 20 minutes, de suivre les cours assis sur un ballon ou encore de faire ses devoirs en déambulant !

Apprendre en dansant pour mieux se concentrer

Gil Barton qui est enseignante dans le domaine des sciences médicales et responsable de la politique de santé menée sur le campus se base sur plusieurs travaux scientifiques démontre le bienfait d’aérer ses études par une condition physique à même de restimuler sous des airs de détente.

C’est ainsi qu’interrogée par les journalistes du Times Higher Education, elle explique : «nous cherchons donc à développer un environnement plus actif pour éviter que les élèves soient assis passivement derrière des rangées de bureaux».

Améliorer les interactions enseignants/étudiants

Espérant que «Dans l’idéal, (…) les élèves participent au moins une fois par semaine à une “classe active”». En effet, Le Figaro nous rapporte que «[m]ême dans les cours qui comprenaient déjà une partie pratique, on peut observer que cela change la manière dont les professeurs enseignent et les élèves communiquent».

On souhaite longue vie à ces initiatives qui, sans aucun doute, proposent des formules alternatives d’apprentissage dans les études supérieures de nos voisins écossais tout en ayant l’avantage de les réveiller.

T.C.

Source : Le Figaro

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