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Le Canada, terre promise des étudiants étrangers

Le Canada n’a jamais autant séduit les étudiants du monde entier. La barre des 100 000 vient même d’être franchie en 2012. MCE vous décrypte les raisons d’un tel engouement

Le ministère canadien de la Citoyenneté et de l’Immigration enregistre des taux de fréquentation records en matière d’accueil d’étudiants internationaux.

Depuis 2004, cela représente une augmentation de l’ordre de + 60 % ! Les étudiants étrangers établis dans la seule province du Québec totalisaient déjà environ 31 000 personnes en 2009.

Un palmarès alléchant

Les premiers à jeter leur dévolu sur le pays du sirop d’érable ? Les étudiants chinois qui sont environ 25 000, suivis des français, actuellement plus de 10 000 installés là-bas pour leurs études. Concernant la présence d’étudiants indiens, leur croissance équivaut tout simplement à du + 530 %.

Et avec à la clef des étudiants étrangers qui contribuent à l’économie du pays, en apportant à sa richesse intérieure près de 8 milliard de dollars par an ! Montréal est par exemple une des grandes capitales estudiantine du monde, avec pas moins de 160 000 personnes inscrites au sein de ses établissements.

Un bilan qui donne le tournis, même pour un pays réputé pour sa qualité de vie et affichant un excellent niveau académique.

De nombreux atouts

Il faut dire que le Canada n’est pas avare en distribution de « permis d’études », sésame indispensable pour suivre des études sur place, n’hésitant pas non plus à multiplier les passerelles de séjours internationaux avec d’autres Etats, à l’image du programme français du Volontariat International en Entreprise.

Ce visa étudiant est un titre recherché au point d’être actuellement l’objet d’une réforme, ce qui reflète davantage un désir de limiter les excès que de diminuer le nombre d’entrants. Au programme, l’attribution d’un permis de travail qui sera facilitée et le déblocage d’une possibilité de travail à temps partiel en-dehors du campus où l’on suit ses cours.

Avec en ligne directrice l’idée de déléguer plus de pouvoir décisionnel aux provinces elles-mêmes, qui seraient alors à même de quantifier le nombre d’étudiants maximum qui peuvent rejoindre leurs établissements supérieurs.

T.C.

Source : Le Figaro

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