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Assurer son avenir en bossant dans les télécoms

Les télécommunications sont-elles un secteur offrant de réelles perspectives ? A cette question naïve, MCE aurait tendance à vous répondre « un peu mon neveu ». Explications

Ok, actuellement ce n’est pas vraiment la joie. Entre les plans sociaux amenés par la concurrence entre opérateurs et la modernisation des réseaux, le paysage français des télécommunications semble traverser en ce moment une zone de turbulences.

Une impression passagère, s’il en est, car les télécoms connaissent en définitive un remodelage global pour préparer l’avenir. En effet, on est pas près de pouvoir se passer de personnel qualifié capable de concevoir sans cesse de nouvelles plate-formes, de mettre ces relais en circulation ou encore de communiquer sur les réseaux sur lesquels s’appuie tous ces services.

Un bassin d’emploi qui va encore s’élargir

Les télécoms en France pèsent déjà 130 000 emplois. Dans un contexte où il faut contenter les quelques 72 millions de clients de services du territoire, pour la seule téléphonie mobile, ce n’est pas demain la veille qu’on pourra se passer de techniciens de réseaux, chargés d’affaires, ingénieurs d’affaires hautes technologies et autres marketeurs mobile sur lesquels s’appuyer.

Les débouchés sont larges entre les câbleurs-raccordeurs, les responsables de maintenance et les nombreux agents de veille des réseaux numériques avec une palette de salaire partant du Smic pour grimper au-delà de 30 à 40 000 € bruts annuels, pour les plus intervenants les plus qualifiés.

L’actu chaude, ça va être l’arrivée de la déferlante 4G qui « va entraîner la création d’un nombre très important d’emplois. En effet, le génie civil représente 80% du coût de construction de ces nouveaux réseaux et sera un gros pourvoyeur d’emplois non délocalisables », ainsi que l’affirme J.L Silicani, le président de l’Autorité de régulation des télécoms dans le magazine Challenges.

Nouvelle génération

La feuille de route pour la seule pose de fibre à Très Haut Débit et de nouvelles antennes compatibles 4G se chiffre en tout à 30 milliards d’euros d’investissements sur les 15 années à venir. Autant dire qu’on a encore de la marge avant d’être aux abois. Mieux, les cursus qui permettent de contribuer à l’effort sont loin de tous provenir du seul génie civil à bac +5, enseigné dans les meilleures écoles d’ingé.

De plus en plus, des Licence Pro, mais aussi des formations spécialisées en BEP ou CAP fleurissent ici ou là pour satisfaire à ce besoin accrue de main d’oeuvre, comme c’est le cas de la dernière-née des offres qualifiantes initiée par le centre national de compétences et de formation de la filière fibre optique et des services numériques, à titre d’exemple.

T.C.

Source : étudiant aujourd’hui

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