Campus
Partager sur

Ecole 42 : les tests d'admission au banc d'essai

Une jeune diplômée en histoire de l’art s’est frottée aux tests de sélection de la nouvelle école d’informatique lancée par le DG de Free, « 42 ». MCE vous raconte

Chloé a 27 ans et a étudié les arts en fac.

Désireuse d’élargir son socle de compétences, elle s’est intéressée à la toute nouvelle école en ligne sur le créneau des NTIC en France, j’ai nommé « 42 » le projet fou de Xavier Niel, Nicolas Sadirac, Kwane Yamgnane et Florian Bucher.

C’est le caractère ouvert de la sélection qui l’a attirée : une école gratuite, disponible aux 18-30 ans sans diplôme requis. Elle raconte son expérience à nos confrères de Rue 89. Tout commence en ligne sur www.42.fr : elle doit passer une batterie de 5 sections d’évaluation, qui prennent entre 10 minutes et 4 heures à finaliser.

20 000 étudiants triés sur 50 000

Les tests sont un peu hétéroclites, avec un goût prononcé pour la logique et la culture G – pour Culture Geek, bien entendu. Elle admet avoir bâclé l’exam, l’ayant passé sans trop y croire. Quelle ne fut pas sa surprise au moment de recevoir une invitation à la réunion d’information organisée dans les locaux de Free. On l’a en fait sélectionnée parmi les 20 000 heureux élus sur les 50 000 personnes ayant tenté leur chance en ligne.

Ce rendez-vous est l’occasion d’en savoir plus sur les objectifs pédagogiques des fondateurs de 42. Chloé a droit en compagnie des autres candidats admissibles à une conférence sensée les expliciter. Les arguments se succèdent : il y a quelque chose de paradoxal entre les débouchés pro offerts et les conditions de travail promises, surtout quand on rapporte ça à la masse de travail intense que sont sensés supporter les futurs talents de 42.

Taux de chômage : zéro

En effet, si les élèves de l’école pourront compter sur un taux de chômage de zéro, il devra fournir en moyenne 70 à 90 heures de travail par semaine et devra tirer une croix sur les dimanches et congés. Enfin, leur capacité à bosser en équipe sera prise en compte – le système de notation, non individuel, devrait aider en cela.

Pas encore prête à tenter l’expérience de la « piscine » qui consiste en du codage en conditions réelles, étape suivante de la sélection, assez refroidie par l’absence de certification qu’apporte pour l’heure la formation de 42, Chloé pense s’arrêter là.

T.C.

Source : Rue 89 , médiaétudiant

Afficher +