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L'ingénierie ne connaît pas la crise

S’il y a bien un secteur de formation qui se comporte comme un roseau en pleine tempête, c’est bien celui de l’ingénierie. MCE vous démontre par A+B qu’on a raison de rester optimiste quand on suit un tel cursus

Rares sont les inconvénients de se lancer dans une formation d’ingénieur. La filière ne se contente pas d’ouvrir tout un éventail de professions valorisantes, elle permet aussi de nombreuse passerelles vers d’autres corps de métier tout en s’assurant une insertion professionnelle avantageuse.

Le président de la Conférence des Directeurs des Ecoles Française d’Ingénieurs, Christian Lerminiaux, n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins pour vanter les mérites de son domaine : « La filière ingénieur est une formation antichômage, même en période de crise », ainsi que le rapportent les journalistes du Parisien.

Une offre toujours supérieure à la demande

Et ce n’est pas les résultats de la dernière enquête de l’IESF qui le contredira : cette dernière a établi que le taux de chômage chez les ingénieurs ne dépasse pas les 4 %. On y apprend même que l’offre serait supérieure à la demande, bien que la France forme 31 000 titulaires par an alors qu’elle n’en diplômait que 18 000 il y a encore 5 ans.

Si les anciens préparationnaires sont encore nombreux à intégrer les écoles d’ingé, on constate dans le même temps une recrudescence de nouveaux inscrits dans les écoles post-bac qui représente une augmentation de l’ordre de 30 % sur les seules deux dernières années. Ils seraient 50 % à n’être pas non plus passé par la case prépa, pour le reste des grandes écoles d’ingénierie.

La polyvalence incarnée

Le profil de l’ingénieur séduit même bien au-delà de son domaine propre, puisqu’à en croire Christian Lerminiaux « Il peut » aussi bien « inventer de nouveaux matériaux et énergies, organiser des systèmes de transports » que « construire la voiture du futur, faire communiquer les objets entre eux, ajoute. Il n’y a pas un domaine où il n’a pas sa place! ». En effet, on a autant besoin de son expertise dans les technologies, que la conception et la fabrication en passant par l’industrie, la finance ou encore le management et l’organisation.

Les ingé sont enfin très recherchés pour leur capacité à gérer aussi bien les projets que les équipes. Sachez néanmoins dès maintenant, même si cela ne fait pas partie de vos problématiques actuelles, que le départ à la retraite chez eux est plutôt tardif, avec un âge de départ moyen de 65 ans.

En revanche, et voilà un paramètre qui nous parle davantage, il faut savoir que le salaire brut moyen d’un ingénieur débutant s’élève tout de même à 35 000 € annuels, avec une marge de progression de + 3 à + 4 % par an.

T.C.

Source : aujourd’hui étudiant

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