Campus
Partager sur

Bac 2013 : L’Algérie crée la mention « a triché »

Suite à des débordements et des fraudes à l’épreuve de philosophie du Baccalauréat algérien, les autorités ont inventé la mention « a triché »

Si beaucoup de lycéens visent la mention Très Bien, que dire de cette nouvelle mention créée en Algérie pour les candidats soupçonnés d’avoir triché ? En lieu et place de la note, les deux petits mots « a triché » sont inscrits sur la liste des résultats. Une sanction symbolique qui ne signifie pas que les quelques 3000 tricheurs ne seront pas punis plus sévèrement.

Une insurrection étudiante qui bénéficie aux tricheurs

C’est en découvrant les sujets d’examen de philosophie que certains lycéens algériens se sont insurgés. En effet, selon eux les thèmes n’étaient pas au programme. Très vite, le chaos s’est installé dans les salles d’examens, certains candidats ont cassé des chaises, d’autres ont même menacé des surveillants à l’arme blanche. Tout cela a permis aux élèves de tricher en toute impunité.

Estimés à 3000 par les autorités, les tricheurs risquent 1 à 5 ans d’interdiction de passer un examen. Pour le moment l’Office National des Examens et Concours (ONEC) algériens, s’est contenté d’accoler la mention « a triché » à la liste des résultats, mais il pourrait prendre des sanctions bien plus sévères.

Laure Estival

Afficher +