Campus
Partager sur

La ligue de l’enseignement salue l’entrée au Panthéon des cendres de Jean Zay et Germaine Tillion

La ligue de l'enseignement salue l'entrée au Panthéon des cendres de Jean Zay et Germaine Tillion

Collectif d'associations centenaire, la ligue de l'enseignement se réjouit de l'annonce par François Hollande vendredi 21 février dernier du transfert au Panthéon, au début du mois de mai 2015, des cendres de Jean Zay, qui était ministre de l'Education nationale pendant le Front populaire assassiné par la milice vichyste, ainsi que l'ethnologue et résistante déportée Germaine Tillion

Collectif d’associations centenaire, la ligue de l’enseignement se réjouit de l’annonce par François Hollande vendredi 21 février dernier du transfert au Panthéon, au début du mois de mai 2015, des cendres de Jean Zay, qui était ministre de l’Education nationale pendant le Front populaire assassiné par la milice vichyste, ainsi que l’ethnologue et résistante déportée Germaine Tillion

Les cendres de Jean Zay et Germaine Tillion seront bientôt transférées au Panthéon. Deux résistants emblématiques de la Seconde Guerre mondiale ; deux figures militantes qui ont marqué l’Histoire du XXe siècle et la Ligue de l’enseignement.

C’est sous le Front populaire, en tant que ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-arts que Jean Zay a prolongé la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans en créant une classe de « fin d’études ». Militant et membre de la Ligue de l’enseignement, Jean Zay a laissé une profonde empreinte dans les politiques scolaires et les politiques de jeunesse, de recherche et de culture.

Progressiste, il a mené une action globale alliant instruction et éducation populaire, par la reconnaissance, entre autres, du sport scolaire via son soutien à la création de l’Usep au sein de la Ligue. Une conviction, qui est la nôtre depuis toujours, animait son grand projet de réforme du système éducatif et de démocratisation de l’école : la société a tout intérêt à élever le niveau de l’éducation et de la culture de tous et à former le plus grand nombre. Le projet de ce visionnaire, fusillé par la milice de Vichy, répond plus que jamais aux enjeux d’aujourd’hui.

Résistante comme Jean Zay, déportée à Ravensbrück, Germaine Tillion s’est élevée tout au long de sa vie contre la torture et a œuvré pour la justice et la recherche de la vérité. Touchée par la condition de la population algérienne en pleine guerre, elle crée des centres sociaux, en s’appuyant notamment sur les réseaux d’éducation populaire, pour permettre aux plus défavorisés d’accéder à l’enseignement.

L’entrée au Panthéon de ces deux personnalités engagées, au parcours exemplaire, est une véritable reconnaissance, dont nous nous réjouissons.

Communiqué

Afficher +