Si vous adorez le jet lag et que vous voulez bouger constamment, hôtesse de l’air ou steward est un métier fait pour vous. Qui n’a jamais rêver de cluber à Ibiza le lundi et de bruncher à Londres le vendredi ?
Si le métier d’hôtesse de l’air permet de voyager souvent, vous n’aurez pas véritablement le temps de faire du tourisme entre deux escales… Il requiert une excellente forme physique, un sens aigu du relationnel ainsi qu’une excellente maîtrise de plusieurs langues étrangères.
Aimer se déplacer et parler plusieurs langues
Hôtesse de l’air est un métier de contact. Sa première mission est de vérifier tout le matériel de sécurité (masques à oxygène, gilets de sauvetage…). Hormis la célèbre rengaine de sécurité que l’hôtesse mime à chaque vol, elle passe le plus clair du temps debout puisqu’elle s’assure que les différentes consignes en vigueur (interdiction de fumer, extinction des téléphones portables ou maintien des ceintures de sécurité au décollage et à l’atterrissage) soient respectées sans compter la distribution de collations et produits détaxés.
Ce métier exige une présentation irréprochable et une courtoisie à toute épreuve. Une bonne résistance physique et nerveuse sont également de mises. Voyager au quatre coins du monde requiert également de maîtriser plusieurs langues (trois ou quatre) dont l’anglais qui est incontournable. N’ayez pas non plus peur d’y sacrifier vos week-end et jours fériés. Soyez prêt à vous adapter ! Vous travaillerez avec des équipes différentes à chaque vol à des horaires très irréguliers, passant de 60 à 80h de vols par mois.
Misez tout sur l’anglais
L’accès aux formations d’hôtesse de l’air se fait a priori dès le bac mais les candidats ayant déjà un bac + 2 sont nombreux. L’anglais est le premier facteur d’échec des candidats à l’entrée de formation. Elle coûte minimum 1500€.
Un secteur qui n’échappe pas à la crise
Côté salaire, vous débuterez avec un coquet salaire de 1500€. Le nombre d’heures travaillées par mois varie selon les compagnies. Les débouchés sont moroses ces dernières années notamment à cause de l’augmentation du prix du carburant. Air France concentre les trois quarts des postes même si les petites compagnies régulières ou low-cost française et étrangères émergent.
Les hôtesses et stewards peuvent passer des vols nationaux aux vols longs-courriers et ainsi espérer obtenir des primes supplémentaires, allant de pairs avec de nouvelles contraintes. Au bout de plusieurs années d’expériences, quelques bons éléments peuvent espérer devenir chefs de cabine.
Coralie Pierre